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Pour l'organisation professionnelle, ces médecines alternatives ne sont rien d'autre qu'un exercice illégal de la médecine, qui peut être sanctionné au pénal, rappelle-t-elle."L'approbation du gouvernement de bâtir de nouvelles prisons pourrait éventuellement conduire enfin à respecter la loi", ironise mardi l'Absym dans un communiqué.La Chambre discute actuellement de l'opportunité de reconnaître quatre pratiques non conventionnelles, à savoir l'acupuncture, la chiropractie, l'homéopathie et l'osthéopathie. "Ces niaiseries et tromperies n'ont pas leur place dans la loi", affirme l'Absym pour qui les politiques ont actuellement "d'autres chats à fouetter, notamment au niveau social et communautaire".Elle appelle au contraire le monde politique à livrer un signal "court et fort" sur cette question, à savoir supprimer la loi Colla de 1999 qui traite des pratiques médicales non conventionelles afin de "protéger la population des charlatans"."La politique de tolérance, d'encouragement, de ces actes de soins pseudo-médicaux a uniquement conduit à la croissance et la floraison de pratiques sectaires et dangereuses", conclut l'Absym.