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"En sa qualité de professeur invité, le Dr Djalali, médecin irano-suédois spécialisé en médecine de catastrophe, est attaché à un groupe de recherche de la VUB et de l'université de Novara (Italie). L'année passée, au cours d'une mission professionnelle en Iran, il a été arrêté au motif d''espionnage pour le compte d'États ennemis'. Le Dr Djalali représenterait 'une menace pour la sécurité nationale'. Maintenant que les juges iraniens ont prononcé la peine de mort, la menace d'exécution qui pèse sur lui est effective", résume le syndicat.La VUB et Amnesty International mènent depuis longtemps déjà une action visant à faire libérer le Dr Djalali. L'Absym se sent également implacablement concernée par le sort effroyable réservé à ce médecin. "La condamnation à mort qui, telle l'épée de Damoclès, pèse sur le Dr Djalali est une très grave violation des droits de l'homme. L'Absym s'y oppose et exige sa libération", commente le Dr Moens, président.Le syndicat a envoyé le 31 octobre une lettre de protestation à l'attention de l'ambassadeur d'Iran en Belgique. Par le biais d'un courrier, le Premier ministre, Charles Michel, et le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ont également été priés de se prononcer en faveur de la libération du Dr Djalali [1]. L'Absym enjoint aussi l'Association médicale mondiale (AMM) de venir en aide à ce dernier."La demande de libération du Dr Djalali s'inscrit dans une tradition éthico-humanitaire de longue date qui consiste à se pencher sur le sort des médecins persécutés. Cette tradition remonte à 1996, lorsque le Dr André Wynen, fondateur de l'Absym, s'est rendu au Chili pour s'insurger formellement auprès du dictateur de l'époque, Augusto Pinochet, contre l'emprisonnement de médecins qui avaient prodigué des soins médicaux aux membres de l'opposition", souligne Marc Moens, président de l'Absym.