L'Absym regrette la position de la ministre de la Santé publique en Affaires courantes, Maggie De Block, qui dans le Standaard (1) expliquait : " D'ici juillet 2021 au plus tard, le médecin généraliste devra intégrer un poste de garde fixe. On peut donc dire adieu aux médecins généralistes qui assurent leur service de garde depuis leur propre pratique ".

Les Chambres syndicales qualifient cette position de " rigide " qui " rendra les négociations pour un nouvel accord médicomutualiste difficiles ".

L'Absym a déjà contesté fin novembre le projet d'AR qui précisait que les MG ne pourraient à l'avenir organiser leur permanence qu'au sein de postes de garde, plus spécifiquement au sein de coopérations de minimum trois postes de garde en médecine générale pour au moins 300 000 habitants.

L'Absym défend le concept de PMG mais est très attachée au principe selon lequel " les médecins généralistes doivent conserver le libre choix d'organiser leur permanence de la manière qui convient le mieux à leur situation géographique et qui se prête surtout le mieux aux besoins de leurs patients ". " Ainsi, la garde doit pouvoir se faire tantôt dans un poste de garde dédié tantôt dans le cabinet déjà existant du médecin généraliste de garde. "

Obstination

Suite à son courrier à Maggie De Block, le syndicat majoritaire ne peut que constater une certaine obstination à faire appliquer son arrêté. " À partir de la mi-2021, les médecins généralistes se verraient donc dans l'obligation de participer à des postes de garde. "

Sans prononcer le terme, l'Absym en fait un casus belli pour la signature de l'accord médico-mut lorsqu'elle avertit que " cette prise de position rigide risque de compliquer les négociations en vue d'un nouvel accord médicomutualiste ". Le projet d'arrêté sur les PMG, qui plus est, va, selon l'Absym, à l'encontre de la Loi qualité de la même ministre De Block " qui laisse aux médecins généralistes la liberté en matière de coopérations pour la permanence médicale ".

Philippe Devos, le président de l'Absym, met d'ailleurs Maggie De Block au défi de démontrer que sa vision des PMG augmente la qualité des soins. " Ce qui est indéniable, c'est qu'imposer un système de postes de garde coûtera plus d'argent, ne serait-ce déjà qu'en termes de construction ou d'achat des bâtiments qui vont de pair avec le système proposé. "

Enfin, l'Absym est persuadée qu'ériger ainsi des PMG sur l'ensemble du territoire a un lien avec les plans de Maggie De Block consistant à fermer un grand nombre de services d'urgence hospitaliers. " Si la ministre a pour objectif de remplacer les services d'urgence par des postes de garde en médecine générale, elle doit avoir le courage politique de s'en expliquer auprès de la population et d'en avertir les cercles de médecine générale afin qu'ils organisent leur garde en fonction. "

(1) Nooit meer zoeken wie nu weer dokter van wacht is, De Standaard du 3 décembre 2019/Traduction libre

L'Absym regrette la position de la ministre de la Santé publique en Affaires courantes, Maggie De Block, qui dans le Standaard (1) expliquait : " D'ici juillet 2021 au plus tard, le médecin généraliste devra intégrer un poste de garde fixe. On peut donc dire adieu aux médecins généralistes qui assurent leur service de garde depuis leur propre pratique ".Les Chambres syndicales qualifient cette position de " rigide " qui " rendra les négociations pour un nouvel accord médicomutualiste difficiles ".L'Absym a déjà contesté fin novembre le projet d'AR qui précisait que les MG ne pourraient à l'avenir organiser leur permanence qu'au sein de postes de garde, plus spécifiquement au sein de coopérations de minimum trois postes de garde en médecine générale pour au moins 300 000 habitants.L'Absym défend le concept de PMG mais est très attachée au principe selon lequel " les médecins généralistes doivent conserver le libre choix d'organiser leur permanence de la manière qui convient le mieux à leur situation géographique et qui se prête surtout le mieux aux besoins de leurs patients ". " Ainsi, la garde doit pouvoir se faire tantôt dans un poste de garde dédié tantôt dans le cabinet déjà existant du médecin généraliste de garde. "Suite à son courrier à Maggie De Block, le syndicat majoritaire ne peut que constater une certaine obstination à faire appliquer son arrêté. " À partir de la mi-2021, les médecins généralistes se verraient donc dans l'obligation de participer à des postes de garde. "Sans prononcer le terme, l'Absym en fait un casus belli pour la signature de l'accord médico-mut lorsqu'elle avertit que " cette prise de position rigide risque de compliquer les négociations en vue d'un nouvel accord médicomutualiste ". Le projet d'arrêté sur les PMG, qui plus est, va, selon l'Absym, à l'encontre de la Loi qualité de la même ministre De Block " qui laisse aux médecins généralistes la liberté en matière de coopérations pour la permanence médicale ".Philippe Devos, le président de l'Absym, met d'ailleurs Maggie De Block au défi de démontrer que sa vision des PMG augmente la qualité des soins. " Ce qui est indéniable, c'est qu'imposer un système de postes de garde coûtera plus d'argent, ne serait-ce déjà qu'en termes de construction ou d'achat des bâtiments qui vont de pair avec le système proposé. "Enfin, l'Absym est persuadée qu'ériger ainsi des PMG sur l'ensemble du territoire a un lien avec les plans de Maggie De Block consistant à fermer un grand nombre de services d'urgence hospitaliers. " Si la ministre a pour objectif de remplacer les services d'urgence par des postes de garde en médecine générale, elle doit avoir le courage politique de s'en expliquer auprès de la population et d'en avertir les cercles de médecine générale afin qu'ils organisent leur garde en fonction. "(1) Nooit meer zoeken wie nu weer dokter van wacht is, De Standaard du 3 décembre 2019/Traduction libre