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En tant que tout nouveau syndicat, l'AADM a pris pour la première fois place à la table des négociations en décembre dernier. L'Alliance considère toutefois y avoir déjà imprimé sa marque sur un certain nombre de décisions prises. Elle en veut pour preuve l'intégration de la de pratique des médecins de famille dans l'allocation de pratique, de la reconnaissance des généralistes comme pivot des soins apportés aux malades chroniques ou l'élaboration d'un modèle de soins générique.Grâce au prétajet de soins pour les diabètes de type 2, chaque médecin généraliste reçoit ainsi 20 euros sans engagements administratifs supplémentaires. Et, selon l'association syndicale, ce serait également grâce à elle que 500 euros seront octroyés aux généralistes qui rendent au moins 100 Sumehrs (Summarized electronic health record) via Vitalink ou Intermed.L'AADM est aussi intervenue pour les spécialistes en soutenant la réduction des honoraires des prestations spéciales pour les médecins non conventionnés. En outre, le syndicat a insisté pour maintenir le remboursement de la mammographie digitale.Au passage, l'Alliance décoche quelques flèches en direction de l'Absym en l'accusant de revaloriser certaines spécialités. " La qualification des collègues fraîchement formés est apparemment moins importante que les revenus personnels de certains. Car la revalorisation fait perdre 10.000 euros par médecin spécialiste en formation dans les hôpitaux non universitaires ", estime le syndicat.En revanche, l'AADM se félicite de l'intervention financière prochaine de l'Inami dans le cadre de la formation en hôpitaux périphériques. Cette disposition induit de la transparence dans l'attribution des places de stage.