La quête du graal transfusionnel se poursuit depuis la découverte par Karl Landsteiner des groupes sanguins en 1901. En 2011, le Pr Luc Douay publie dans Blood un article sur le transfert de 2 mililitres de globules rouges artificiels fabriqués à partir de cellules-souche dans un patient sain.

En raison de l'échec des perfluorocarbures qui consistaient à remplacer le sang, l'idée de remplacement est abandonnée au profit de l'imitation. Autre piste abandonnée : celle de "débarrasser" les globules rouges du groupe sanguin qui y est attaché pour obtenir une sorte de sang universel "O".

Le Pr Douay et son équipe "ont donc choisi la fabrication de globules rouges en culture in vitro, à partir de cellules-souches", pointe Le Figaro. "Un exploit réalisé en 2004. Il faudra sept ans de plus pour que la première injection à l'homme confirme le bien-fondé de la piste suivie par les Français. Reste le problème du rendement, insuffisant, et du procédé, exigeant encore de fastidieuses manipulations en laboratoire."

Quelques années resteront nécessaires pour savoir si le passage à l'industrialisation n'est pas utopique. Dans l'affirmative, la fabrication de sang artificiel et l'abandon du don de sang peuvent s'envisager à plus ou moins court terme, espère le Pr Douay.

La quête du graal transfusionnel se poursuit depuis la découverte par Karl Landsteiner des groupes sanguins en 1901. En 2011, le Pr Luc Douay publie dans Blood un article sur le transfert de 2 mililitres de globules rouges artificiels fabriqués à partir de cellules-souche dans un patient sain. En raison de l'échec des perfluorocarbures qui consistaient à remplacer le sang, l'idée de remplacement est abandonnée au profit de l'imitation. Autre piste abandonnée : celle de "débarrasser" les globules rouges du groupe sanguin qui y est attaché pour obtenir une sorte de sang universel "O".Le Pr Douay et son équipe "ont donc choisi la fabrication de globules rouges en culture in vitro, à partir de cellules-souches", pointe Le Figaro. "Un exploit réalisé en 2004. Il faudra sept ans de plus pour que la première injection à l'homme confirme le bien-fondé de la piste suivie par les Français. Reste le problème du rendement, insuffisant, et du procédé, exigeant encore de fastidieuses manipulations en laboratoire."Quelques années resteront nécessaires pour savoir si le passage à l'industrialisation n'est pas utopique. Dans l'affirmative, la fabrication de sang artificiel et l'abandon du don de sang peuvent s'envisager à plus ou moins court terme, espère le Pr Douay.