Yves Coppieters a démarré son discours en abordant l'avenir de Proxisanté, qu'il promet de ne pas détricoter."Proxisanté est un projet nécessaire qu'il faut consolider. Vous êtes nombreux à y avoir participer et nous n'allons pas repartir de zéro. Le travail réalisé est un travail de qualité. Ce n'est pas seulement une réforme, c'est une opportunité unique de rapprocher les soins des citoyens, de manière équitable et efficiente. C'est un projet structurant qui, depuis ses débuts, vise à renforcer l'organisation territoriale des soins."

Cependant, le ministre souhaite prendre le temps de l'analyse des résultats de toutes les concertations. "Il faut comprendre ce qui a été fait, appréhender le décret. Si la préparation du décret a permis de constituer un socle solide, nous savons que des ajustements sont nécessaires pour le rendre pleinement opérationnel. Je m'engage, en concertation avec vous, à continuer à perfectionner ce projet. Il est essentiel de clarifier l'ensemble des dispositifs et des arrêtés d'application. Cette approche concertée et territorialisée des soins de première ligne, associée à une meilleure coordination avec les soins de deuxième ligne, permettra d'améliorer l'accès aux soins, notamment dans les zones en pénurie."

Promotion de la santé

Le nouveau ministre exprime ensuite sa volonté d'améliorer la promotion de la santé. "Cela doit devenir une priorité absolue. Aujourd'hui, moins de 1% du budget de l'Aviq est dédié à cette mission essentielle. Il est grand temps de changer la donne. Le gouvernement s'est engagé à doubler le budget dédié à la prévention et à la promotion de la santé, et nous veillerons à ce que ces moyens supplémentaires soient utilisés de manière efficace."

Pour ce faire, le gouvernement wallon prévoit de dresser un état des lieux des missions et des moyens dévolus à la promotion de la santé. "Cet état des lieux se poursuivra avec une adaptation du Plan wallon de prévention et de promotion de la santé en vue de la mise en oeuvre d'une stratégie et d'un plan d'action concret et mesurable. Ce travail s'effectuera avec les acteurs de terrain", cesuur le ministre.

On sent Yves Coppieters très pragmatique, emprunt à utiliser les chiffres pour appuyer ses directives. "Toujours dans l'idée d'avoir une feuille de route, une vision claire pour l'avenir, je voudrais travailler avec des objectifs santé. Pour y arriver, il faut renforcer la capacité de produire et suivre des statistiques de santé en Wallonie. Il existe un partenariat entre l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps) et l'Aviq pour soutenir l'épidémiologie en Wallonie. Il y aussi des collaborations avec les autres entités fédérées et le Fédéral sur des objectifs de santé interfédéraux. Mais la promotion de la santé va bien au-delà des maladies. Elle concerne également le bien-être mental, la prévention des addictions, et l'amélioration de l'environnement de vie. Nous intégrerons ces éléments dans notre approche, avec une attention particulière à la santé mentale, que nous devons traiter avec la même urgence que les autres enjeux de santé."

Redonner du temps aux soignants

"Un autre chantier qui me tient à coeur est celui de la simplification administrative", continue le ministre. "Trop souvent, les soignants se retrouvent accablés par des tâches administratives qui leur prennent un temps précieux, au détriment de leur mission première: soigner. Nous devons trouver des solutions concrètes pour alléger cette charge."

La réponse passe par la transformation digitale inclusive. "C'est une partie de la réponse", corrige-t-il. "En facilitant l'accès aux outils numériques et en automatisant certaines tâches administratives, nous libérerons du temps pour les soins. J'entends travailler en étroite collaboration avec vous pour identifier les freins actuels et les lever efficacement."

Réforme de la garde des médecins: un enjeu crucial

Enfin, le ministre est revenu sur la réforme de la garde, "un sujet d'importance pour de nombreux médecins généralistes". "Ce système fonctionne moins bien en Wallonie que dans les autres régions", analyse Yves Coppieters. "Il est devenu un véritable facteur de démotivation pour certains médecins, et dissuade même les jeunes médecins de s'installer dans certaines régions. Il est impératif de trouver des solutions adaptées à la réalité de notre territoire."

Le ministre s'est engagé à revaloriser la garde en tenant compte des spécificités locales, pour qu'elle ne soit plus perçue comme une contrainte, mais comme un véritable atout. "Cela passera par une concertation renforcée avec les médecins, notamment la SSMG, l'Absym et le GBO, ainsi que par une refonte des modalités de financement et d'organisation de la garde."

Yves Coppieters a démarré son discours en abordant l'avenir de Proxisanté, qu'il promet de ne pas détricoter."Proxisanté est un projet nécessaire qu'il faut consolider. Vous êtes nombreux à y avoir participer et nous n'allons pas repartir de zéro. Le travail réalisé est un travail de qualité. Ce n'est pas seulement une réforme, c'est une opportunité unique de rapprocher les soins des citoyens, de manière équitable et efficiente. C'est un projet structurant qui, depuis ses débuts, vise à renforcer l'organisation territoriale des soins."Cependant, le ministre souhaite prendre le temps de l'analyse des résultats de toutes les concertations. "Il faut comprendre ce qui a été fait, appréhender le décret. Si la préparation du décret a permis de constituer un socle solide, nous savons que des ajustements sont nécessaires pour le rendre pleinement opérationnel. Je m'engage, en concertation avec vous, à continuer à perfectionner ce projet. Il est essentiel de clarifier l'ensemble des dispositifs et des arrêtés d'application. Cette approche concertée et territorialisée des soins de première ligne, associée à une meilleure coordination avec les soins de deuxième ligne, permettra d'améliorer l'accès aux soins, notamment dans les zones en pénurie."Le nouveau ministre exprime ensuite sa volonté d'améliorer la promotion de la santé. "Cela doit devenir une priorité absolue. Aujourd'hui, moins de 1% du budget de l'Aviq est dédié à cette mission essentielle. Il est grand temps de changer la donne. Le gouvernement s'est engagé à doubler le budget dédié à la prévention et à la promotion de la santé, et nous veillerons à ce que ces moyens supplémentaires soient utilisés de manière efficace."Pour ce faire, le gouvernement wallon prévoit de dresser un état des lieux des missions et des moyens dévolus à la promotion de la santé. "Cet état des lieux se poursuivra avec une adaptation du Plan wallon de prévention et de promotion de la santé en vue de la mise en oeuvre d'une stratégie et d'un plan d'action concret et mesurable. Ce travail s'effectuera avec les acteurs de terrain", cesuur le ministre. On sent Yves Coppieters très pragmatique, emprunt à utiliser les chiffres pour appuyer ses directives. "Toujours dans l'idée d'avoir une feuille de route, une vision claire pour l'avenir, je voudrais travailler avec des objectifs santé. Pour y arriver, il faut renforcer la capacité de produire et suivre des statistiques de santé en Wallonie. Il existe un partenariat entre l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps) et l'Aviq pour soutenir l'épidémiologie en Wallonie. Il y aussi des collaborations avec les autres entités fédérées et le Fédéral sur des objectifs de santé interfédéraux. Mais la promotion de la santé va bien au-delà des maladies. Elle concerne également le bien-être mental, la prévention des addictions, et l'amélioration de l'environnement de vie. Nous intégrerons ces éléments dans notre approche, avec une attention particulière à la santé mentale, que nous devons traiter avec la même urgence que les autres enjeux de santé.""Un autre chantier qui me tient à coeur est celui de la simplification administrative", continue le ministre. "Trop souvent, les soignants se retrouvent accablés par des tâches administratives qui leur prennent un temps précieux, au détriment de leur mission première: soigner. Nous devons trouver des solutions concrètes pour alléger cette charge."La réponse passe par la transformation digitale inclusive. "C'est une partie de la réponse", corrige-t-il. "En facilitant l'accès aux outils numériques et en automatisant certaines tâches administratives, nous libérerons du temps pour les soins. J'entends travailler en étroite collaboration avec vous pour identifier les freins actuels et les lever efficacement."Enfin, le ministre est revenu sur la réforme de la garde, "un sujet d'importance pour de nombreux médecins généralistes". "Ce système fonctionne moins bien en Wallonie que dans les autres régions", analyse Yves Coppieters. "Il est devenu un véritable facteur de démotivation pour certains médecins, et dissuade même les jeunes médecins de s'installer dans certaines régions. Il est impératif de trouver des solutions adaptées à la réalité de notre territoire."Le ministre s'est engagé à revaloriser la garde en tenant compte des spécificités locales, pour qu'elle ne soit plus perçue comme une contrainte, mais comme un véritable atout. "Cela passera par une concertation renforcée avec les médecins, notamment la SSMG, l'Absym et le GBO, ainsi que par une refonte des modalités de financement et d'organisation de la garde."