Beaucoup de lits agréés ne sont pas occupés. L'idée du cabinet Prévot est donc de rationaliser l'offre en fonction des besoins de la population. L'objectif est clair : ramener les investissements wallons de 418 millions à 313 millions d'euros à la fin des plans quinquennaux successifs de réduction de lits hospitaliers.

Pour arriver à cela, la Région entend ventiler son intervention en faveur du financement des infrastructures en fonction du nombre de lits et du volume d'activité. "Si l'hôpital construit des lits qui ne sont pas occupés, il ne sera pas financé pour ces lits", fait savoir le cabinet Prévot à L'Écho.

Une étape de plus vers la réforme

En décembre dernier, la Wallonie a franchi une étape supplémentaire dans l'implémentation de la réforme qui devrait prendre vie cette année. Une filiale "santé" a en effet été implantée au sein des outils financiers régionaux que sont la Société wallonne de financement et de garantie des PME (Sowalfin), Société wallonne de gestion et de participations (Sogepa, pour les entreprises en redéploiement) et enfin la Société régionale d'investissement de wallonie (Sriw). "Outre la gestion du financement des infrastructures publiques et privées dans le secteur de la santé et de l'action sociale, le pôle santé facilitera l'accès aux aides publiques à travers les outils financiers wallons, tant pour les infrastructures publiques que celles du privé", détaille le journal.

L'avis de Solidaris

"Si la rationalisation s'impose, il faut que la réforme soit planifiée sur une période suffisamment longue, avec la garantie d'un neutralité budgétaire pour les hôpitaux", prévient Solidaris.

Ça bloque au Fédéral

La dernière étape dépend du Fédéral. Si la Wallonie doit définir quels sont les hôpitaux prioritaires pour faire partie du premier plan quinquennal et pourquoi (rénovation, extension, reconstruction), la réforme du paysage hospitalier mené par le Fédéral bloque la décision. "J'aimerais y voir clair sur l'intention du Fédéral en termes de programmation du nombre de lits et de service avant de lancer le prochain plan de construction", reconnaît le ministre. On ne peut s'empêcher de penser au projet Vivalia, au sujet duquel le ministre disait récemment qu'il avait de "bonnes chances d'être retenu pour le premier programme quinquennal de financement".

Beaucoup de lits agréés ne sont pas occupés. L'idée du cabinet Prévot est donc de rationaliser l'offre en fonction des besoins de la population. L'objectif est clair : ramener les investissements wallons de 418 millions à 313 millions d'euros à la fin des plans quinquennaux successifs de réduction de lits hospitaliers.Pour arriver à cela, la Région entend ventiler son intervention en faveur du financement des infrastructures en fonction du nombre de lits et du volume d'activité. "Si l'hôpital construit des lits qui ne sont pas occupés, il ne sera pas financé pour ces lits", fait savoir le cabinet Prévot à L'Écho.En décembre dernier, la Wallonie a franchi une étape supplémentaire dans l'implémentation de la réforme qui devrait prendre vie cette année. Une filiale "santé" a en effet été implantée au sein des outils financiers régionaux que sont la Société wallonne de financement et de garantie des PME (Sowalfin), Société wallonne de gestion et de participations (Sogepa, pour les entreprises en redéploiement) et enfin la Société régionale d'investissement de wallonie (Sriw). "Outre la gestion du financement des infrastructures publiques et privées dans le secteur de la santé et de l'action sociale, le pôle santé facilitera l'accès aux aides publiques à travers les outils financiers wallons, tant pour les infrastructures publiques que celles du privé", détaille le journal."Si la rationalisation s'impose, il faut que la réforme soit planifiée sur une période suffisamment longue, avec la garantie d'un neutralité budgétaire pour les hôpitaux", prévient Solidaris.La dernière étape dépend du Fédéral. Si la Wallonie doit définir quels sont les hôpitaux prioritaires pour faire partie du premier plan quinquennal et pourquoi (rénovation, extension, reconstruction), la réforme du paysage hospitalier mené par le Fédéral bloque la décision. "J'aimerais y voir clair sur l'intention du Fédéral en termes de programmation du nombre de lits et de service avant de lancer le prochain plan de construction", reconnaît le ministre. On ne peut s'empêcher de penser au projet Vivalia, au sujet duquel le ministre disait récemment qu'il avait de "bonnes chances d'être retenu pour le premier programme quinquennal de financement".