A l'instar de la maire d'une commune de la Nièvre (centre de la France) qui avait décrété l'an dernier par arrêté municipal qu'il était "formellement interdit à tout habitant de tomber malade sous peine de ne recevoir aucune prise en charge médicale en raison de la fermeture répétée des services d'urgences", son homologue de Belcastro, un village du sud de l'Italie (Calabre), vient d'annoncer qu'il était interdit d'être malade dans sa commune.

Antonio Torchia justifie son nouveau décret par le fait qu'il n'est plus possible de garantir des soins de santé adéquats dans sa ville. La commune de Belcastro compte 1.300 habitants et plus aucun médecin. En réalité, aucun service médical n'est plus opérationnel. Et l'hôpital le plus proche se trouve à 45 kilomètres.

Dans son décret, M. Torchia exhorte la population à " éviter toute maladie nécessitant une intervention médicale, surtout en cas d'urgence, et à se reposer le plus possible ". Plus de la moitié des habitants de Belcastro sont des personnes âgées - comme c'est le cas dans de nombreux villages italiens, l'Italie étant l'un des pays les plus touchés par le vieillissement de la population.

Le maire considère son décret comme une " provocation ironique " pour attirer l'attention sur le problème... et récolte un certain succès. " Je dois dire que mon décret a eu plus d'effet que les dizaines de lettres que j'ai envoyées jusqu'à présent à la direction provinciale de la santé et à la préfecture ", a-t-il glissé. M. Torchia espère maintenant avoir (r)éveillé la conscience des hommes politiques et du secteur de la santé.

En novembre dernier, c'est par une petite vidéo rigolote sur YouTube qu'une autre commune française, Amblainville, dans l'Oise, avait dénoncé la pénurie médicale. Les près de 2.000 habitants, désespérés, s'étaient mobilisés pour dénoncer l'absence de futur médecin, l'actuel, âgée de 70 ans, ne pouvant prendre sa pension faute de successeur.

C.V. (avec Belga)

A l'instar de la maire d'une commune de la Nièvre (centre de la France) qui avait décrété l'an dernier par arrêté municipal qu'il était "formellement interdit à tout habitant de tomber malade sous peine de ne recevoir aucune prise en charge médicale en raison de la fermeture répétée des services d'urgences", son homologue de Belcastro, un village du sud de l'Italie (Calabre), vient d'annoncer qu'il était interdit d'être malade dans sa commune. Antonio Torchia justifie son nouveau décret par le fait qu'il n'est plus possible de garantir des soins de santé adéquats dans sa ville. La commune de Belcastro compte 1.300 habitants et plus aucun médecin. En réalité, aucun service médical n'est plus opérationnel. Et l'hôpital le plus proche se trouve à 45 kilomètres.Dans son décret, M. Torchia exhorte la population à " éviter toute maladie nécessitant une intervention médicale, surtout en cas d'urgence, et à se reposer le plus possible ". Plus de la moitié des habitants de Belcastro sont des personnes âgées - comme c'est le cas dans de nombreux villages italiens, l'Italie étant l'un des pays les plus touchés par le vieillissement de la population.Le maire considère son décret comme une " provocation ironique " pour attirer l'attention sur le problème... et récolte un certain succès. " Je dois dire que mon décret a eu plus d'effet que les dizaines de lettres que j'ai envoyées jusqu'à présent à la direction provinciale de la santé et à la préfecture ", a-t-il glissé. M. Torchia espère maintenant avoir (r)éveillé la conscience des hommes politiques et du secteur de la santé.En novembre dernier, c'est par une petite vidéo rigolote sur YouTube qu'une autre commune française, Amblainville, dans l'Oise, avait dénoncé la pénurie médicale. Les près de 2.000 habitants, désespérés, s'étaient mobilisés pour dénoncer l'absence de futur médecin, l'actuel, âgée de 70 ans, ne pouvant prendre sa pension faute de successeur.C.V. (avec Belga)