Informer ses partenaires sexuels que l'on a contracté une infection sexuellement transmissible (IST) n'est pas quelque chose d'aisé. Cependant, il est crucial que ces partenaires soient avertis afin d'arrêter la propagation de ces infections et que les personnes ayant encouru un risque se fassent dépister dans le cadre de la prévention. Pour abaisser le seuil, on peut dès à présent, avec l'aide de son médecin, avertir ses partenaires sexuels de façon anonyme via le site Partneralert, un projet de l'Institut de Médecine Tropicale (IMT) et Sensoa. Aucune donnée qui puisse révéler l'identité de l'expéditeur ou le destinataire n'est conservée.

" C'est le médecin du centre référence sida qui informe le malade actif sexuellement de cette possibilité ", explique au jdM, Roeland Scholtalbers, chef du service Communication à l'IMT. " La personne infectée reçoit un code. Elle se connecte sur le site internet et mentionne l'email et/ou le GSM du ou des partenaires qu'elle a pu infecter. Ces personnes reçoivent l'information accompagnée d'un protocole à suivre quant aux mesures à prendre : les possibilités de dépistage, les traitements, que faire avec cette information, etc. Est incluse, la lettre de recommandation du médecin. "

Plusieurs partenaires

Ce système est conçu principalement pour les personnes ayant plusieurs partenaires. " C'est toujours difficile d'annoncer cela à la personne. Il y a beaucoup de stigmatisation. " Roeland Scholtalbers comprend le " choc " possible pour les personnes qui apprennent l'information mais il estime que c'est préférable au fait de laisser une épidémie s'emballer.

Le sexologue Tom Platteau (IMT) qui coordonne le projet, confirme que " personne n'est content de contracter une IST, mais une fois qu'on l'a contractée, la personne ne veut évidemment pas infecter quelqu'un d'autre. Traiter une ISTetinformer ses partenaires sexuels est important pour éviter la transmission de nouvelles infections ".

Sensoa, le centre flamand d'expertise sur la santé sexuelle, participe à ce projet pour aider à ce que la notification des partenaires sexuels soit anonyme. " La notification des partenaires constitue un élément important dans la prévention du VIH et des IST. Comme l'ont montré les rapports antérieurs relatifs aux IST, elle se fait bien trop rare, à la fois du côté du patient que du médecin. Par conséquent, un outil stimulant cette dynamique s'imposait ", explique Sandra Van den Eynde de Sensoa. " Dans un premier temps, la notification anonyme des partenaires pour le VIH et les IST se fera exclusivement via les centres de référence sida. Si ce nouvel outil est en mesure de répondre effectivement à un besoin important, d'autres professionnels de la santé pourront également s'y joindre ".

L'asbl çavaria (mouvement LGBT), BREACH (the Belgian Research on AIDS and HIV) appuient ce projet, qui est financé par Gilead, ViiV Healthcare, Janssen Pharmaceutica et le Antwerp Diner.

Informer ses partenaires sexuels que l'on a contracté une infection sexuellement transmissible (IST) n'est pas quelque chose d'aisé. Cependant, il est crucial que ces partenaires soient avertis afin d'arrêter la propagation de ces infections et que les personnes ayant encouru un risque se fassent dépister dans le cadre de la prévention. Pour abaisser le seuil, on peut dès à présent, avec l'aide de son médecin, avertir ses partenaires sexuels de façon anonyme via le site Partneralert, un projet de l'Institut de Médecine Tropicale (IMT) et Sensoa. Aucune donnée qui puisse révéler l'identité de l'expéditeur ou le destinataire n'est conservée." C'est le médecin du centre référence sida qui informe le malade actif sexuellement de cette possibilité ", explique au jdM, Roeland Scholtalbers, chef du service Communication à l'IMT. " La personne infectée reçoit un code. Elle se connecte sur le site internet et mentionne l'email et/ou le GSM du ou des partenaires qu'elle a pu infecter. Ces personnes reçoivent l'information accompagnée d'un protocole à suivre quant aux mesures à prendre : les possibilités de dépistage, les traitements, que faire avec cette information, etc. Est incluse, la lettre de recommandation du médecin. "Ce système est conçu principalement pour les personnes ayant plusieurs partenaires. " C'est toujours difficile d'annoncer cela à la personne. Il y a beaucoup de stigmatisation. " Roeland Scholtalbers comprend le " choc " possible pour les personnes qui apprennent l'information mais il estime que c'est préférable au fait de laisser une épidémie s'emballer.Le sexologue Tom Platteau (IMT) qui coordonne le projet, confirme que " personne n'est content de contracter une IST, mais une fois qu'on l'a contractée, la personne ne veut évidemment pas infecter quelqu'un d'autre. Traiter une ISTetinformer ses partenaires sexuels est important pour éviter la transmission de nouvelles infections ".Sensoa, le centre flamand d'expertise sur la santé sexuelle, participe à ce projet pour aider à ce que la notification des partenaires sexuels soit anonyme. " La notification des partenaires constitue un élément important dans la prévention du VIH et des IST. Comme l'ont montré les rapports antérieurs relatifs aux IST, elle se fait bien trop rare, à la fois du côté du patient que du médecin. Par conséquent, un outil stimulant cette dynamique s'imposait ", explique Sandra Van den Eynde de Sensoa. " Dans un premier temps, la notification anonyme des partenaires pour le VIH et les IST se fera exclusivement via les centres de référence sida. Si ce nouvel outil est en mesure de répondre effectivement à un besoin important, d'autres professionnels de la santé pourront également s'y joindre ".L'asbl çavaria (mouvement LGBT), BREACH (the Belgian Research on AIDS and HIV) appuient ce projet, qui est financé par Gilead, ViiV Healthcare, Janssen Pharmaceutica et le Antwerp Diner.