L'avenir est incertain. Aujourd'hui plus que jamais. Le rapport Maha le répète à l'envi: la situation n'est pas rose. Les problèmes que l'on supposait ponctuels s'avèrent structurels. Lentement, mais sûrement, notre système de santé fléchit.
Le budget 2025 des soins de santé est toujours dans les tiroirs, mais même s'il est avalisé demain par le gouvernement, cela ne réglera pas les problèmes financiers des hôpitaux belges. D'autant que la législature qui s'annonce amènera dans son sillage - sauf miracle - son lot de cures budgétaires. Au-delà de notre système de soins qui souffre, c'est un modèle qui arrive à bout de souffle, celui de l'État-providence.
À ces problèmes s'ajoutent d'autres incertitudes, d'ordre mondial. Sans mentionner la COP29 qui ne profile rien de bon pour l'environnement et la santé globale, la situation géopolitique est très incertaine avec le prochain retour de Trump à la Maison-Blanche. Qu'adviendra-t-il de l'Europe dans ce contexte chaotique? La Belgique est tributaire d'une Europe forte. Le conflit ukrainien et la montée des nationalismes dans divers pays font craindre le pire.
Les hôpitaux payeront-ils les pots cassés de cette situation, comme ils l'ont fait lors des précédentes crises? Applaudir aux fenêtres ne suffira pas. On brandit désormais des concepts tels que l'antifragilité pour succéder à la résilience afin que nos institutions de soins absorbent du mieux qu'elles peuvent les pandémies, les cyberattaques, les coûts de l'énergie, l'inflation, quand elles ne feront pas face au climat ambiant de méfiance envers la science.
Face à ces incertitudes, d'aucuns restent néanmoins optimistes. À deux conditions qu'il semble urgent de rencontrer: premièrement, qu'un budget 2025 soit enfin sur les rails, afin de donner une vision à court terme, et deuxièmement, qu'un plan national émerge du terrain pour donner, cette fois, une vision des soins de santé pour les prochaines années.
Le budget 2025 des soins de santé est toujours dans les tiroirs, mais même s'il est avalisé demain par le gouvernement, cela ne réglera pas les problèmes financiers des hôpitaux belges. D'autant que la législature qui s'annonce amènera dans son sillage - sauf miracle - son lot de cures budgétaires. Au-delà de notre système de soins qui souffre, c'est un modèle qui arrive à bout de souffle, celui de l'État-providence. À ces problèmes s'ajoutent d'autres incertitudes, d'ordre mondial. Sans mentionner la COP29 qui ne profile rien de bon pour l'environnement et la santé globale, la situation géopolitique est très incertaine avec le prochain retour de Trump à la Maison-Blanche. Qu'adviendra-t-il de l'Europe dans ce contexte chaotique? La Belgique est tributaire d'une Europe forte. Le conflit ukrainien et la montée des nationalismes dans divers pays font craindre le pire. Les hôpitaux payeront-ils les pots cassés de cette situation, comme ils l'ont fait lors des précédentes crises? Applaudir aux fenêtres ne suffira pas. On brandit désormais des concepts tels que l'antifragilité pour succéder à la résilience afin que nos institutions de soins absorbent du mieux qu'elles peuvent les pandémies, les cyberattaques, les coûts de l'énergie, l'inflation, quand elles ne feront pas face au climat ambiant de méfiance envers la science. Face à ces incertitudes, d'aucuns restent néanmoins optimistes. À deux conditions qu'il semble urgent de rencontrer: premièrement, qu'un budget 2025 soit enfin sur les rails, afin de donner une vision à court terme, et deuxièmement, qu'un plan national émerge du terrain pour donner, cette fois, une vision des soins de santé pour les prochaines années.