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Ce dernier estime que le choix de consommer des OGM revient au consommateur et regrette à ce titre le flou artistique qui règne en matière d'étiquetage. En mars dernier, Test-Achats publiait les résultats de contrôles de 111 produits contenant du soja et/ou du maïs. L'analyse ADN n'avait pas révélé de traces OGM "mais une fois chauffé ou soumis à certains processus de production, il devient impossible de déceler la présence d'OGM", précise Test-Achats. L'organisation des consommateurs déclare ne pas pouvoir mener d'études toxicologiques ou épidémiologiques en raison de leur coût. Elle estime que les pouvoirs publics ne peuvent faire aveuglément confiance au privé. "Les groupes privés ont toujours une longueur d'avance", souligne Jean-Philippe Ducart. En Europe, les produits peuvent contenir une quantité minimale d'OGM. Si l'aliment contient plus de 0,9% d'OGM, leur présence doit être mentionnée sur l'étiquette. Cette règle ne s'applique pas aux aliments d'origine animale, comme la viande, le lait ou les oeufs, même si les animaux ont été nourris aux OGM. "Même s'il n'existe aujourd'hui aucune preuve concluante quant aux éventuels effets nocifs des OGM pour la santé, personne ne peut prédire les conséquences potentielles à long terme", soulignait Test-Achats dans son numéro de mars.