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"Ces tests donnent un faux résultat négatif s'ils sont faits peu de temps après que le patient ait eu un contact à risque ou juste après l'apparition des symptômes. Le patient peut donc continuer à transmettre le Covid-19 à d'autres personnes de son entourage en pensant qu'il n'est pas malade. Dans l'intérêt de la santé publique, nous avons donc interdit la commercialisation des tests rapides de diagnostic du coronavirus pour une durée de six mois ", annonçait récemment l'agence.Alain De Wever estime que l'Agence fédérale du médicament et des produits de santé a eu raison d'interdire durant les six prochains mois l'utilisation les tests rapides pour détecter le coronavirus. Pour l'ancien gestionnaire hospitalier, il sera par contre utile que les professionnels de santé puissent utiliser ces tests (effectués avec une goutte de sang, ndlr) afin de déterminer en temps réel les personnes qui peuvent ne plus être confinées. "Les résultats de ces tests sont immédiats mais il faut les faire quelques jours après la contamination. Cela n'aurait pas de sens de réaliser ces tests aujourd'hui à grande échelle puisqu'une personne considérée comme négative par le test pourrait se faire infecter quelques minutes plus tard. En fin de confinement, l'utilisation de ces autotests par les professionnels de la santé sera très utile pour éviter de nouvelles contaminations et permettre aux citoyens de reprendre leurs activités."Selon l'expert en soins de santé, une société israélienne a développé un test fiable (à 98%) qui devrait prochainement recevoir une autorisation européenne. "Ce test sera d'abord commercialisé en Israël. Un avantage supplémentaire de ce dispositif c'est qu'il n'est pas coûteux, autour de huit euros. "Par ailleurs, le Pr Nathan Clumeck (ULB) estime que le test sérologique d'anticorps pourrait également nous aider à prendre des décisions sur la fin de confinement et la reprise des activités normales.Vincent Claes