Seuls les médecins esthétiques reconnus ont les qualifications requises et la formation nécessaire en Belgique pour pouvoir administrer légalement du botox, des fillers ou d'autres injections. Het Laatste Nieuws écrit toutefois que les cliniques illégales sont de plus en plus nombreuses dans le Plat Pays. Il s'agit essentiellement de salons de beauté où du botox ou d'autres injections sont administrés sans médecin esthétique reconnu.

Le président de la SBME, Jean Hébrant, évoque dans le journal 60 plaintes concernant des pratiques illégales de botox et des interventions avec du botox ou des "fillers" qui ont mal tourné. La BBF a de son côté reçu au moins 50 plaintes en 2024, indique-t-elle.

Ces plaintes proviendraient surtout de Bruxelles et d'Anvers. Il est question dans les deux villes de médecins "Thalys", des médecins ou des esthéticiens originaires de France, de Turquie ou de Dubaï qui se rendent dans la capitale pour des "soirées injections".

"Nous pouvons confirmer que certaines affaires de ce type sont connues", assure la porte-parole du parquet de Bruxelles, Yasmina Vanoverschelde. "Tous les dossiers entrants seront traités avec attention. Nous ne remarquons toutefois aucune hausse significative du nombre de dossiers qui nous parviennent à ce sujet au parquet".

Jungle illégale

Dans un communiqué publié mardi, la Société royale belge de Chirurgie plastique et réparatrice dénonce "la jungle illégale" qui se développe sur le marché de la chirurgie esthétique: interventions réalisées par des personnes non qualifiées, qualité douteuse de certains produits, conditions sanitaires inadaptées, publicité mensongère sur les réseaux sociaux...

"Chaque jour, (nos) membres sont confrontés à des victimes d'arnaques qui franchissent les portes des cabinets dans l'espoir de pouvoir réparer des séquelles physiques résultant d'actes esthétiques posés par des personnes non qualifiées", pointe la RBSPS. La société rappelle qu'en vertu d'une loi de 2013, seules des personnes dûment formées (chirurgiens plasticiens, dermatologues, médecins esthétiques?) peuvent pratiquer des interventions impliquant une pénétration de la peau.

Or, sur le terrain, de nombreuses dérives sont constatées au détriment des patients. Des interventions mal réalisées "peuvent entraîner des complications graves, telles que de la nécrose cutanée (mort des tissus), de la cécité, voire le décès, comme cela a été rapporté après une injection dans les lèvres à Bruxelles et à Anvers", indique la RBSPS.

Et d'appeler le gouvernement Arizona en gestation à reconnaître officiellement le titre de médecin esthétique, ainsi qu'à mettre en place une formation obligatoire encadrée pour les praticiens. Le secteur réclame également une législation stricte pour lutter contre la désinformation et les publicités véhiculées sur les réseaux sociaux par les influenceurs et les praticiens illégaux. La société demande par ailleurs aux autorités de réguler la vente de produits injectables.

Redoubler de vigilance

En parallèle, elle appelle les patients et patientes à redoubler de vigilance et à toujours faire appel à des professionnels qualifiés pour pratiquer des interventions esthétiques. Sur le site web de la RBSPS, figure une liste des praticiens reconnus. Enfin, "le patient doit toujours se méfier des prix trop bas et des praticiens diffusant des publicités alléchantes sur les réseaux sociaux (la publicité est interdite pour les médecins), souvent synonymes de pratiques douteuses", avertit la société.

Seuls les médecins esthétiques reconnus ont les qualifications requises et la formation nécessaire en Belgique pour pouvoir administrer légalement du botox, des fillers ou d'autres injections. Het Laatste Nieuws écrit toutefois que les cliniques illégales sont de plus en plus nombreuses dans le Plat Pays. Il s'agit essentiellement de salons de beauté où du botox ou d'autres injections sont administrés sans médecin esthétique reconnu. Le président de la SBME, Jean Hébrant, évoque dans le journal 60 plaintes concernant des pratiques illégales de botox et des interventions avec du botox ou des "fillers" qui ont mal tourné. La BBF a de son côté reçu au moins 50 plaintes en 2024, indique-t-elle. Ces plaintes proviendraient surtout de Bruxelles et d'Anvers. Il est question dans les deux villes de médecins "Thalys", des médecins ou des esthéticiens originaires de France, de Turquie ou de Dubaï qui se rendent dans la capitale pour des "soirées injections". "Nous pouvons confirmer que certaines affaires de ce type sont connues", assure la porte-parole du parquet de Bruxelles, Yasmina Vanoverschelde. "Tous les dossiers entrants seront traités avec attention. Nous ne remarquons toutefois aucune hausse significative du nombre de dossiers qui nous parviennent à ce sujet au parquet".Dans un communiqué publié mardi, la Société royale belge de Chirurgie plastique et réparatrice dénonce "la jungle illégale" qui se développe sur le marché de la chirurgie esthétique: interventions réalisées par des personnes non qualifiées, qualité douteuse de certains produits, conditions sanitaires inadaptées, publicité mensongère sur les réseaux sociaux... "Chaque jour, (nos) membres sont confrontés à des victimes d'arnaques qui franchissent les portes des cabinets dans l'espoir de pouvoir réparer des séquelles physiques résultant d'actes esthétiques posés par des personnes non qualifiées", pointe la RBSPS. La société rappelle qu'en vertu d'une loi de 2013, seules des personnes dûment formées (chirurgiens plasticiens, dermatologues, médecins esthétiques?) peuvent pratiquer des interventions impliquant une pénétration de la peau. Or, sur le terrain, de nombreuses dérives sont constatées au détriment des patients. Des interventions mal réalisées "peuvent entraîner des complications graves, telles que de la nécrose cutanée (mort des tissus), de la cécité, voire le décès, comme cela a été rapporté après une injection dans les lèvres à Bruxelles et à Anvers", indique la RBSPS. Et d'appeler le gouvernement Arizona en gestation à reconnaître officiellement le titre de médecin esthétique, ainsi qu'à mettre en place une formation obligatoire encadrée pour les praticiens. Le secteur réclame également une législation stricte pour lutter contre la désinformation et les publicités véhiculées sur les réseaux sociaux par les influenceurs et les praticiens illégaux. La société demande par ailleurs aux autorités de réguler la vente de produits injectables. En parallèle, elle appelle les patients et patientes à redoubler de vigilance et à toujours faire appel à des professionnels qualifiés pour pratiquer des interventions esthétiques. Sur le site web de la RBSPS, figure une liste des praticiens reconnus. Enfin, "le patient doit toujours se méfier des prix trop bas et des praticiens diffusant des publicités alléchantes sur les réseaux sociaux (la publicité est interdite pour les médecins), souvent synonymes de pratiques douteuses", avertit la société.