À Bruxelles, la Stib propose aux résidents bruxellois des tickets aller-retour gratuits depuis le 18 mars. Une plateforme en ligne est disponible afin de se munir d' " Event Pass " qui permettent d'obtenir des tickets aux automates afin de se déplacer gratuitement le jour du rendez-vous. Une carte et un plan et des itinéraires vers les centres de vaccinations sont également disponibles sur le site de la Stib (https://www.stib-mivb.be).

Côté wallon, c'est le TEC qui propose la gratuité. " Dans le cadre de la campagne de vaccination, afin d'augmenter l'adhésion citoyenne et de réduire au maximum les obstacles pour les citoyens concernés, l'accès aux lignes TEC sera en effet gratuit pour les personnes allant à la vaccination ", confirme Philippe henry (Écolo), ministre Wallon de la Mobilité. " Pour en bénéficier, les voyageurs devront se munir de la confirmation du rendez-vous, qui mentionne le moment du rendez-vous. L'accès au réseau TEC sera valable pour les différents types de lignes, y compris les express, pour la journée entière sur le réseau entier. C'est donc une mesure extrêmement large et souple. "

Pour renforcer l'accès aux centres de vaccination, tant en Wallonie qu'à Bruxelles, la SNCB propose depuis le 21 mars un ticket de train gratuit pour ceux qui doivent se déplacer vers et depuis un centre de vaccination. Le ticket de train peut-être demandé pour la première et la deuxième injection. Il s'agit d'un ticket aller-retour de deuxième classe, uniquement valable le jour du vaccin et il faudra montrer la confirmation de son rendez-vous de vaccination, avec la date et l'heure de l'injection lors du contrôle à bord.

Des difficultés de mobilité ?

Si les centres de vaccination sont facilement accessibles en métro, tram et bus à Bruxelles, ce n'est pas toujours le cas en Wallonie. " La grande majorité des centres de vaccination disposent d'un arrêt TEC à moins de 500 mètres ", relativise Philippe Henry. " Seuls quelques centres, à savoir ceux des communes de Chimay, Gedinne, Herve et Ronquières sont desservis par la SNCB ou le TEC à une distance supérieure à 500 mètres et 13 antennes de vaccination vont d'ailleurs être établies dans les zones moins desservies. "

Certes, mais la proximité des arrêts ne fait pas tout. " Certains centres de proximité ne seront ouverts que de 12 heures à 15 heures. Comment faire dans ce cas, quand il n'y a que trois bus au total, qui arrivent à 8 heures, 10 heures et 17 heures? ", questionne Samuel Nemes (PTB), en Commission wallonne de la Mobilité. Le député note plusieurs exemples de " discriminations " en termes de mobilité. " L'accessibilité risque d'être un obstacle à la vaccination pour beaucoup de gens et l'on estime qu'il est nécessaire de mettre en place de nouvelles lignes, associées à la gratuité des bus. Ces lignes permettraient de lever un des obstacles qui empêchent les gens d'aller se faire vacciner. Si rien n'est fait, il y aura une discrimination à la vaccination en fonction de la commune dans laquelle on habite. "

" Il faut savoir que créer une ligne de bus est un travail qui prend plusieurs mois au minimum ", rétorque le ministre wallon. " Il s'agit de créer un tracé, d'y affecter des conducteurs, du matériel roulant - pour autant que ceux-ci soient disponibles -, de calculer les temps de parcours etc. À première vue, si des renforts d'offre devaient avoir lieu, il s'agirait plutôt d'un service de navettes entre deux points à certains endroits, d'arrêts supplémentaires ou de renforcements de lignes existantes. "

D'autres solutions que les transports publics

D'autres moyens de transport seront également mis à disposition des citoyens, par le biais des CPAS, des mutuelles, ou des communes. " Les services médicaux habituels fonctionneront, c'est-à-dire que la mutuelle, les aides familiales, les taxis sociaux sont là aussi pour aider les personnes à se rendre aux centres de vaccination ", note le député Laurent Heyvaert (Écolo). " Les CPAS ont aussi été sollicités pour aider les personnes dans le cadre de ces vaccinations, pour les prises de rendez-vous, mais aussi pour l'aide au déplacement. Certaines communes organisent des transports. Il y a aussi une discussion sur le remboursement des taxis par la mutuelle, puisque certaines personnes peuvent recourir au remboursement des rendez-vous médicaux dans le cadre de leur assurance complémentaire. "

Le député mentionne, en outre, la vaccination à domicile pour celles et ceux qui se retrouvent dans l'impossibilité de se déplacer. Le vaccin Johnson & Johnson, unidose, devrait arriver dans la deuxième moitié du mois d'avril et constitue une solution. La dernière alternative, pour Laurent Heyvaert, c'est l'hôpital. " Les patients sous dialyse ou en chimiothérapie pourraient se faire vacciner à l'hôpital. C'est également une solution de mobilité afin d'éviter un déplacement supplémentaire. "

À Bruxelles, la Stib propose aux résidents bruxellois des tickets aller-retour gratuits depuis le 18 mars. Une plateforme en ligne est disponible afin de se munir d' " Event Pass " qui permettent d'obtenir des tickets aux automates afin de se déplacer gratuitement le jour du rendez-vous. Une carte et un plan et des itinéraires vers les centres de vaccinations sont également disponibles sur le site de la Stib (https://www.stib-mivb.be).Côté wallon, c'est le TEC qui propose la gratuité. " Dans le cadre de la campagne de vaccination, afin d'augmenter l'adhésion citoyenne et de réduire au maximum les obstacles pour les citoyens concernés, l'accès aux lignes TEC sera en effet gratuit pour les personnes allant à la vaccination ", confirme Philippe henry (Écolo), ministre Wallon de la Mobilité. " Pour en bénéficier, les voyageurs devront se munir de la confirmation du rendez-vous, qui mentionne le moment du rendez-vous. L'accès au réseau TEC sera valable pour les différents types de lignes, y compris les express, pour la journée entière sur le réseau entier. C'est donc une mesure extrêmement large et souple. "Pour renforcer l'accès aux centres de vaccination, tant en Wallonie qu'à Bruxelles, la SNCB propose depuis le 21 mars un ticket de train gratuit pour ceux qui doivent se déplacer vers et depuis un centre de vaccination. Le ticket de train peut-être demandé pour la première et la deuxième injection. Il s'agit d'un ticket aller-retour de deuxième classe, uniquement valable le jour du vaccin et il faudra montrer la confirmation de son rendez-vous de vaccination, avec la date et l'heure de l'injection lors du contrôle à bord.Si les centres de vaccination sont facilement accessibles en métro, tram et bus à Bruxelles, ce n'est pas toujours le cas en Wallonie. " La grande majorité des centres de vaccination disposent d'un arrêt TEC à moins de 500 mètres ", relativise Philippe Henry. " Seuls quelques centres, à savoir ceux des communes de Chimay, Gedinne, Herve et Ronquières sont desservis par la SNCB ou le TEC à une distance supérieure à 500 mètres et 13 antennes de vaccination vont d'ailleurs être établies dans les zones moins desservies. "Certes, mais la proximité des arrêts ne fait pas tout. " Certains centres de proximité ne seront ouverts que de 12 heures à 15 heures. Comment faire dans ce cas, quand il n'y a que trois bus au total, qui arrivent à 8 heures, 10 heures et 17 heures? ", questionne Samuel Nemes (PTB), en Commission wallonne de la Mobilité. Le député note plusieurs exemples de " discriminations " en termes de mobilité. " L'accessibilité risque d'être un obstacle à la vaccination pour beaucoup de gens et l'on estime qu'il est nécessaire de mettre en place de nouvelles lignes, associées à la gratuité des bus. Ces lignes permettraient de lever un des obstacles qui empêchent les gens d'aller se faire vacciner. Si rien n'est fait, il y aura une discrimination à la vaccination en fonction de la commune dans laquelle on habite. "" Il faut savoir que créer une ligne de bus est un travail qui prend plusieurs mois au minimum ", rétorque le ministre wallon. " Il s'agit de créer un tracé, d'y affecter des conducteurs, du matériel roulant - pour autant que ceux-ci soient disponibles -, de calculer les temps de parcours etc. À première vue, si des renforts d'offre devaient avoir lieu, il s'agirait plutôt d'un service de navettes entre deux points à certains endroits, d'arrêts supplémentaires ou de renforcements de lignes existantes. "D'autres moyens de transport seront également mis à disposition des citoyens, par le biais des CPAS, des mutuelles, ou des communes. " Les services médicaux habituels fonctionneront, c'est-à-dire que la mutuelle, les aides familiales, les taxis sociaux sont là aussi pour aider les personnes à se rendre aux centres de vaccination ", note le député Laurent Heyvaert (Écolo). " Les CPAS ont aussi été sollicités pour aider les personnes dans le cadre de ces vaccinations, pour les prises de rendez-vous, mais aussi pour l'aide au déplacement. Certaines communes organisent des transports. Il y a aussi une discussion sur le remboursement des taxis par la mutuelle, puisque certaines personnes peuvent recourir au remboursement des rendez-vous médicaux dans le cadre de leur assurance complémentaire. "Le député mentionne, en outre, la vaccination à domicile pour celles et ceux qui se retrouvent dans l'impossibilité de se déplacer. Le vaccin Johnson & Johnson, unidose, devrait arriver dans la deuxième moitié du mois d'avril et constitue une solution. La dernière alternative, pour Laurent Heyvaert, c'est l'hôpital. " Les patients sous dialyse ou en chimiothérapie pourraient se faire vacciner à l'hôpital. C'est également une solution de mobilité afin d'éviter un déplacement supplémentaire. "