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Cela constitue une source majeure de stress, estime la FGTB, dont le service d'études a mené une enquête sur le bien-être au travail à l'occasion de la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail du 28 avril prochain.L'utilisation des moyens de communication modernes est aujourd'hui massive dans tous les milieux de travail. Ainsi, 92% des personnes sondées par le syndicat socialiste recourent à un GSM, un smartphone ou encore à un ordinateur pour effectuer leur travail. S'il est intéressant pour les travailleurs que les employeurs fournissent ces outils, le revers de la médaille est par contre que ces moyens de communication peuvent également être une source de stress, appelé 'technostress', explique-t-on au service d'études de la FGTB. Sept personnes interrogées sur dix considèrent ainsi que les GSM, smartphones et autres tablettes sont une source de stress majeure pendant et en dehors du travail. Le même nombre de travailleurs ressentent des douleurs aux épaules, aux bras, aux mains, aux poignets ou aux doigts liées, selon eux, à l'utilisation de ces technologies. Près de 60% des travailleurs sondés ont en outre le sentiment de devoir être joignables en dehors des heures de travail et de devoir vérifier l'arrivée de messages à caractère professionnel. Sept personnes interrogées sur 10 considèrent que les outils de communication sont des moyens pour l'employeur de contrôler leur travail. Il ressort enfin de cette enquête que les mesures de prévention se font attendre. Un travailleur sur deux estime ainsi que "les menaces que font peser ces technologies ne donnent lieu à aucune mesure particulière". Au regard des résultats de cette étude, la FGTB propose d'informer en mettant ces risques à l'agenda des organes de concertation dans l'entreprise et en intégrant ces aspects dans le plan de prévention de l'entreprise.Le syndicat socialiste prône également un renforcement de l'inspection sur le bien-être au travail via le triplement du nombre d'inspecteurs -ce que souhaite également la CSC- et une limitation des moments où le travailleur est à disposition de l'employeur sans qu'il y ait rémunération. L'étude de la FGTB a été réalisée en ligne du 20 mars au 10 avril 2013. 1.760 travailleurs y ont répondu.