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"Selon l'information disponible aujourd'hui, nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées", a déclaré le Dr Bernard Vallat, cité dans un communiqué.L'OIE, basée à Paris, précise que, selon les rapports officiels transmis par les autorités vétérinaires chinoises, "les volailles testées comme positives à la présence du virus influenza A (H7N9), et suspectées d'être à l'origine des cas humains recensés, ne montrent pas de symptômes visibles". Cette situation "rend la détection de ce virus très difficile chez les volailles", ajoute l'OIE. L'organisation indique par ailleurs que "la disponibilité d'un vaccin efficace pour protéger les volailles du virus A(H7N9) en quantités appropriées pourrait prendre quelques temps"."A la date d'aujourd'hui, huit foyers d'influenza aviaire faiblement pathogène A(H7N9) ont été notifiés chez des pigeons et des poulets présents sur des marchés, tous situés à Shanghai et dans des provinces voisines", selon l'OIE.Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un dixième mort jeudi en Chine, à Shanghai, dans l'est du pays où les autorités ont interdit aux particuliers d'élever des volailles à domicile pour tenter d'endiguer la propagation de l'infection.Il n'existe aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9, a assuré à Pékin l'Organisation mondiale de la santé.> Retrouvez toutes les explications sur ce virus H7N9 dans l'édition papier du Journal du médecin parue ce vendredi 12 avril.