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"La continuité des soins est très importante pour les patients. Nous souhaitons continuer à négocier l'exécution de l'accord social signé en 2017 avec les syndicats. D'autant plus que certaines avancées ont fort heureusement déjà été engrangées. Mais il reste encore du pain sur la planche", explique l'expert de chez Gibbis. Et de souligner que pour la fédération des institutions de soins privées de la région bruxelloise " la qualité des soins est essentielle et que le personnel joue un rôle déterminant à ce niveau. Plusieurs études ont démontré qu'il y a un lien direct entre la qualité, la mortalité et le nombre de soignants au chevet du patient. En Belgique, les soignants doivent prendre en charge plus de patients que dans les pays voisins. Cette charge travail alourdit la pression sur le personnel et la qualité des soins". Dieter Goemaere rappelle que même si la situation financière des hôpitaux belge est préoccupante (voir étude Maha, ndlr), les institutions de soins continuent d'investir dans le personnel de soins. " A Bruxelles, on a investi près 4% supplémentaires entre 2017 et 2018. "Gibbis demande au front commun syndical de pouvoir se remettre rapidement autour de la table pour discuter. "Nous voulons négocier de façon équilibrée l'exécution des mesures de l'accord social. Comme dans chaque accord, certaines mesures sont demandées par une partie et d'autres mesures par d'autres parties. Il faut arriver à un équilibre. Par exemple, face à la demande syndicale d'avoir congé trois week-ends d'affilée pendant les vacances annuelles, nous demandons de renforcer la flexibilité des horaires. Les deux sujets sont liés. Nous avons proposé une méthodologie pour continuer à négocier en travaillant par paquets."Quid du timing ? Les syndicats veulent finaliser les conventions avant la fin de 2019. " Il ne faut pas s'enfermer dans des délais précis" , réagit Dieter Goemaere. Vincent Claes