...

"D'autres pays adoptent également des positions similaires", commente Joris Van Assche, directeur général de Medaxes. "Il existe une demande énorme pour ces produits dans le monde entier. Il est donc important que nous préservions autant que possible la position de notre pays."La Chambre a également approuvé le 23 avril de nouvelles économies pour le secteur pharmaceutique. La plus grande partie des économies réalisées proviendra des médicaments dont le brevet a expiré, y compris les médicaments génériques et biosimilaires. "Medaxes est satisfait du compromis élaboré par la commission de la santé du Parlement fédéral. Comme les médicaments génériques, biosimilaires et autres médicaments bon marché ne sont pas la cause des dépassements du budget des médicaments de l'Inami en raison de leur prix bas, ils n'auront pas à payer d'éventuel dépassement budgétaire via la taxe claw-back en 2020", commente la fédération pharmaceutique. Medaxes espère qu'avec la loi votée le 23 avril, "la stabilité nécessaire pourra être atteinte dans le secteur jusqu'à la fin de l'année. Une stabilité qui sera désespérément nécessaire pour combattre la crise du Covid-19. Surtout vu que cette crise exerce une pression sur la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique dans le monde entier." "Cependant, la loi approuvée aujourd'hui n'est qu'une étape intermédiaire", conclut Pieter Boudrez, directeur des affaires publiques de Medaxes. "Après la crise du Covid-19, la politique pharmaceutique devra également être reconsidérée en profondeur. Cela doit être fait en 2021 avec un nouveau pacte d'avenir avec le secteur, un Pacte d'Avenir 2.0".