Toujours sous le coup d'un enquête pour présomption d'emplois fictifs dans le chef de son épouse Pénélope, le candidat LR à la présidence de la République, François Fillon, a tenu mardi à la Mutualité française à rassurer sur son programme santé jugé par lui-même comme "radical".

Alors que certains raillent le contrat de 200.000 euros que sa société de conseil a signé avec AXA, qui propose des couvertures santé, il a dévoilé de nouvelles propositions en matière de santé tout en maintenant l'objectif d'équilibre de l'assurance-maladie à l'horizon 2022 via 20 milliards d'économies en cinq ans.

Tout d'abord, il organisera fin de l'année des "assises de la santé" et ne diminuera pas globalement la prise en charge des dépenses des patients. Les dépenses les plus coûteuses seront maintenues ou ramenées à zéro pour le patient via une espèce de maximum à facturer signé entre mutuelles et sécurité sociale. Dans le même ordre d'idée serait créée une "Agence de garantie de la couverture solidaire des dépenses de santé".

Consultation de prévention

Comme gage de bonne volonté, outre un plan école-santé, il propose le remboursement intégral des lunettes pour enfant dès cette année et d'ailleurs la prise en charge à 100% des prothèses auditives, optiques et dentaires ainsi qu'une consultation de prévention longue et gratuite tous les deux ans, pour tous les Français.

Il ne renonce pas en revanche à la suppression du tiers-payant généralisé obligatoire qui a selon lui "mené une étatisation rampante de la médecine libérale et stigmatisé l'hospitalisation privée".

Conscient de l'importance accordée par les Français à leur santé, il a précisé que la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires ne touchera "évidemment pas" les soignants mais le personnel administratif.

François Fillon se rapproche ainsi pas à pas du programme de son grand rival Alain Juppé, candidat éconduit à la primaire de droite.

Ses contre-propositions n'ont pas manqué de provoquer les railleries, essentiellement de Benoît Hamon, candidat PS et Emmanuel Macron de En Marche, lesquels ont parlé de "plagiat" notamment concernant la prise en charge à 100% des prothèses auditives, optiques et dentaires.

Toujours sous le coup d'un enquête pour présomption d'emplois fictifs dans le chef de son épouse Pénélope, le candidat LR à la présidence de la République, François Fillon, a tenu mardi à la Mutualité française à rassurer sur son programme santé jugé par lui-même comme "radical".Alors que certains raillent le contrat de 200.000 euros que sa société de conseil a signé avec AXA, qui propose des couvertures santé, il a dévoilé de nouvelles propositions en matière de santé tout en maintenant l'objectif d'équilibre de l'assurance-maladie à l'horizon 2022 via 20 milliards d'économies en cinq ans.Tout d'abord, il organisera fin de l'année des "assises de la santé" et ne diminuera pas globalement la prise en charge des dépenses des patients. Les dépenses les plus coûteuses seront maintenues ou ramenées à zéro pour le patient via une espèce de maximum à facturer signé entre mutuelles et sécurité sociale. Dans le même ordre d'idée serait créée une "Agence de garantie de la couverture solidaire des dépenses de santé".Comme gage de bonne volonté, outre un plan école-santé, il propose le remboursement intégral des lunettes pour enfant dès cette année et d'ailleurs la prise en charge à 100% des prothèses auditives, optiques et dentaires ainsi qu'une consultation de prévention longue et gratuite tous les deux ans, pour tous les Français.Il ne renonce pas en revanche à la suppression du tiers-payant généralisé obligatoire qui a selon lui "mené une étatisation rampante de la médecine libérale et stigmatisé l'hospitalisation privée". Conscient de l'importance accordée par les Français à leur santé, il a précisé que la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires ne touchera "évidemment pas" les soignants mais le personnel administratif.François Fillon se rapproche ainsi pas à pas du programme de son grand rival Alain Juppé, candidat éconduit à la primaire de droite. Ses contre-propositions n'ont pas manqué de provoquer les railleries, essentiellement de Benoît Hamon, candidat PS et Emmanuel Macron de En Marche, lesquels ont parlé de "plagiat" notamment concernant la prise en charge à 100% des prothèses auditives, optiques et dentaires.