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Traduisant une partie des mesures du plan "Ma Santé 2022" présenté en septembre par Emmanuel Macron, le texte prévoit, outre la suppression du numerus clausus dès 2020, la labellisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité, une régularisation de médecins étrangers, un accès élargi aux données de santé ou encore la création d'un espace numérique de santé. La ministre a vanté une loi qui permettra avec les autres volets du plan "Ma Santé 2022" d' armer face aux nombreux défis auxquels il faut faire face et de garantir une offre de soins et de qualité pour tous. Le rapporteur Alain Milon (LR) avait dit juste avant sa "profonde satisfaction" de l'accord députés-sénateurs sur ce texte qui n'est toutefois "pas parfait", notamment avec un renvoi "bien trop large aux décrets et aux ordonnances". Mais, a-t-il estimé, "à l'heure où la demande d'accès aux soins se fait de plus en plus urgente dans nos territoires et où nous pouvons tous constater la souffrance des personnels hospitaliers, il aurait été dramatique de ne pas nous accorder". Laurence Cohen (CRCE, à majorité communiste) a, elle, dit rester persuadée que le projet de loi "ne va absolument pas régler les problèmes du secteur, reprochant au gouvernement de ne pas entendre la colère des professionnels, alors que 205 services des urgences sur 524 sont en grève". Yves Daudigny (PS) a, lui, salué "un sillon supplémentaire creusé dans la lutte contre les déserts médicaux, mais évoqué des points d'opposition et des regrets", indiquant que son groupe s'abstenait.