Comme en Belgique, la sélection actuelle en France via un concours laisse sur le carreau environ 85% des candidats dont certains sont potentiellement de futurs brillants médecins.

" Le Conseil national de l'Ordre des médecins a donc plaidé l'an dernier pour un numerus clausus régionalisé, à partir des capacités de formation des établissements et des possibilités d'organisation des stages durant la scolarité ", précise Le Figaro ce jeudi.

Sur l'idée du neurologue et député LREM (La République en marche, le parti du président Macron) Olivier Véran (photo), on évoluerait vers un " numerus apertus ", c'est-à-dire un nombre minimum d'étudiants à former par faculté et plus du tout un nombre limité.

Fin juin, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé avait reconnu devant les parlementaires, " réfléchir à une réforme globale des études de santé où la question du numerus clausus est clairement posée ".

Ce seraient alors les Régions françaises de décider du nombre de médecins nécessaires et non plus le pouvoir central.

En 1972, la France créait un numerus clausus sur base d'une dépense par médecin de un million de francs français à charge de la sécurité sociale. Aujourd'hui, des régions entières sont en pénurie.

L'an dernier, le NC a été fixé à 8.205 places.

Comme en Belgique, la sélection actuelle en France via un concours laisse sur le carreau environ 85% des candidats dont certains sont potentiellement de futurs brillants médecins." Le Conseil national de l'Ordre des médecins a donc plaidé l'an dernier pour un numerus clausus régionalisé, à partir des capacités de formation des établissements et des possibilités d'organisation des stages durant la scolarité ", précise Le Figaro ce jeudi.Sur l'idée du neurologue et député LREM (La République en marche, le parti du président Macron) Olivier Véran (photo), on évoluerait vers un " numerus apertus ", c'est-à-dire un nombre minimum d'étudiants à former par faculté et plus du tout un nombre limité.Fin juin, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé avait reconnu devant les parlementaires, " réfléchir à une réforme globale des études de santé où la question du numerus clausus est clairement posée ". Ce seraient alors les Régions françaises de décider du nombre de médecins nécessaires et non plus le pouvoir central.En 1972, la France créait un numerus clausus sur base d'une dépense par médecin de un million de francs français à charge de la sécurité sociale. Aujourd'hui, des régions entières sont en pénurie.L'an dernier, le NC a été fixé à 8.205 places.