Une étude en collaboration avec le laboratoire VIB-KU Leuven a permis d'identifier une grande diversité parmi les plaques amyloïdes, alors que ces protéines étaient jusqu'à présent réputées homogènes.
Si le lien avec la présence de plaques amyloïdes dans le cerveau est établi de longue date, la cause précise de la maladie d'Alzheimer (MA) demeure inconnue. Les plaques, constituées d'amas de fragments mal repliés de la protéine bêta-amyloïde, se forment dans les neurones. Une étude menée par l'équipe de la Pre Lucía Chávez Gutiérrez, du centre VIB-KULeuven a permis de franchir une étape importante dans la compréhension de la composition de ces plaques.
En collaboration avec des chercheurs de l'Université des sciences appliquées de Mannheim, l'équipe a mis en lumière l'hétérogénéité des plaques amyloïdes, jusqu'ici considérées comme homogènes. Grâce à une nouvelle technique d'imagerie appelée spectrométrie de masse multimodale, combinée à l'apprentissage automatique (machine learning), un "niveau surprenant" de diversité a été découvert parmi les plaques. Ainsi, une distinction peut désormais être établie entre les plaques nocives et bénignes. "De plus, leur composition spécifique semble différer significativement entre les patients atteints de MA avancée et ceux ayant des dépôts amyloïdes mais sans déclin cognitif", ajoute l'un des auteurs de l'étude, le Dr Thomas Enzlein.
Cette découverte marque "un tournant dans la recherche sur la MA", se réjouit la Fondation Stop Alzheimer, qui a financé les recherches menées en Belgique.
Si le lien avec la présence de plaques amyloïdes dans le cerveau est établi de longue date, la cause précise de la maladie d'Alzheimer (MA) demeure inconnue. Les plaques, constituées d'amas de fragments mal repliés de la protéine bêta-amyloïde, se forment dans les neurones. Une étude menée par l'équipe de la Pre Lucía Chávez Gutiérrez, du centre VIB-KULeuven a permis de franchir une étape importante dans la compréhension de la composition de ces plaques.En collaboration avec des chercheurs de l'Université des sciences appliquées de Mannheim, l'équipe a mis en lumière l'hétérogénéité des plaques amyloïdes, jusqu'ici considérées comme homogènes. Grâce à une nouvelle technique d'imagerie appelée spectrométrie de masse multimodale, combinée à l'apprentissage automatique (machine learning), un "niveau surprenant" de diversité a été découvert parmi les plaques. Ainsi, une distinction peut désormais être établie entre les plaques nocives et bénignes. "De plus, leur composition spécifique semble différer significativement entre les patients atteints de MA avancée et ceux ayant des dépôts amyloïdes mais sans déclin cognitif", ajoute l'un des auteurs de l'étude, le Dr Thomas Enzlein.Cette découverte marque "un tournant dans la recherche sur la MA", se réjouit la Fondation Stop Alzheimer, qui a financé les recherches menées en Belgique.