Patrick Prévot (PS) fait remarquer que " sur les trois maternités de ma région, le CHR Haute Senne de Soignies est menacé de fermeture car il serait sous le seuil de rentabilité des maternités fixé à 557 accouchements par an. Or ce CHR n'a franchi ce seuil qu'en 2016, année de référence prise par le KCE. Cela pose problème car, depuis 2017, il y a plus de 600 accouchements par an ".

Kattrin Jadin (MR) d'Eupen estime qu'il est impossible depuis les cantons rédimés d'atteindre la maternité de Verviers en 30 minutes aux heures de pointe.

Barbara Creemers (Ecolo-Groen) regrette qu'on ait pris comme référence le nombre de lits agréés et non le nombre de lits justifiés " ce qui peut fausser les résultats et préjudicier les hôpitaux ayant un excédent plus important de lits agréés ".

Sofie Merckx (PTB) regrette une analyse " purement économique " qui tient " uniquement compte du nombre de lits et non du nombre de salles et de blocs d'accouchement ". " La proposition d'augmenter de 17% le nombre d'accouchements dans les maternités existantes, sans personnel supplémentaire, est hallucinante. La charge de travail y est d'ores et déjà très élevée, notamment en raison de l'augmentation du nombre de problèmes aigus due au séjour plus court à l'hôpital après un accouchement. "

Sophie Rohonyi (DéFI) remarque que le rapport du KCE menace une maternité sur quatre en Wallonie et seulement une sur six en Flandre. " Le KCE a-t-il tenu compte de la réalité de la Wallonie, mal desservie en transports en commun, et des inégalités en matière de santé qui pourraient être aggravées en cas de disparition de certaines maternités? A-t-il tenu compte du fait que, depuis 2016, certaines maternités ont déjà dû fermer? A-t-il tenu comptedu nombre de consultations pré et post-natales et des suivis de grossesses à risques? "

Accoucher près de chez soi, un droit constitutionnel?

Quelque peu ébranlée, Maggie De Block " n'a jamais je n'ai vu une étude de base du KCE susciter une telle levée de boucliers. On présente la situation de manière émotionnelle et caricaturale et une motion a même été déposée au conseil communal de Charleroi. Je ne comprends pas qu'une étude produise un tel effet. Elle voulait surtout définir l'activité minimale nécessaire pour que l'on puisse parler d'une maternité de qualité. Elle comporte précisément des informations très utiles pour les réseaux hospitaliers qui devront organiser tous les soins, y compris les maternités. Le KCE a collaboré avec l'Institut Géographique National, qui a fourni toutes les cartes. Il s'agit d'un avis qui sera discuté en concertation avec tous les hôpitaux. "

L'étude tient bien compte du nombre de lits reconnus mais, fait-elle remarquer, " si des lits sont souvent vides, il est légitime de se demander comment mieux utiliser les moyens qui y sont affectés ".

La ministre comprend l'émoi suscité par cette étude dans les villes et villages du pays, " mais il ne faut pas exagérer: les femmes enceintes ne vont pas soudain devoir accoucher en rue ! "

La ministre rappelle que nous disposons proportionnellement d'un nombre de maternités quatre fois plus élevé qu'en France. " Dans 80% des cas, les femmes pourront choisir entre huit maternités qui se situent toutes à proximité de leur domicile. Je devrais vérifier si le droit d'accoucher près de chez soi figure dans la Constitution ! "

Enfin, Maggie De Block affirme n'avoir jamais dit qu'il fallait moins de sage-femmes mais en cinq ans, leur nombre a doublé. " Cette augmentation exponentielle est aberrante ! "

Patrick Prévot (PS) fait remarquer que " sur les trois maternités de ma région, le CHR Haute Senne de Soignies est menacé de fermeture car il serait sous le seuil de rentabilité des maternités fixé à 557 accouchements par an. Or ce CHR n'a franchi ce seuil qu'en 2016, année de référence prise par le KCE. Cela pose problème car, depuis 2017, il y a plus de 600 accouchements par an ".Kattrin Jadin (MR) d'Eupen estime qu'il est impossible depuis les cantons rédimés d'atteindre la maternité de Verviers en 30 minutes aux heures de pointe.Barbara Creemers (Ecolo-Groen) regrette qu'on ait pris comme référence le nombre de lits agréés et non le nombre de lits justifiés " ce qui peut fausser les résultats et préjudicier les hôpitaux ayant un excédent plus important de lits agréés ".Sofie Merckx (PTB) regrette une analyse " purement économique " qui tient " uniquement compte du nombre de lits et non du nombre de salles et de blocs d'accouchement ". " La proposition d'augmenter de 17% le nombre d'accouchements dans les maternités existantes, sans personnel supplémentaire, est hallucinante. La charge de travail y est d'ores et déjà très élevée, notamment en raison de l'augmentation du nombre de problèmes aigus due au séjour plus court à l'hôpital après un accouchement. "Sophie Rohonyi (DéFI) remarque que le rapport du KCE menace une maternité sur quatre en Wallonie et seulement une sur six en Flandre. " Le KCE a-t-il tenu compte de la réalité de la Wallonie, mal desservie en transports en commun, et des inégalités en matière de santé qui pourraient être aggravées en cas de disparition de certaines maternités? A-t-il tenu compte du fait que, depuis 2016, certaines maternités ont déjà dû fermer? A-t-il tenu comptedu nombre de consultations pré et post-natales et des suivis de grossesses à risques? "Quelque peu ébranlée, Maggie De Block " n'a jamais je n'ai vu une étude de base du KCE susciter une telle levée de boucliers. On présente la situation de manière émotionnelle et caricaturale et une motion a même été déposée au conseil communal de Charleroi. Je ne comprends pas qu'une étude produise un tel effet. Elle voulait surtout définir l'activité minimale nécessaire pour que l'on puisse parler d'une maternité de qualité. Elle comporte précisément des informations très utiles pour les réseaux hospitaliers qui devront organiser tous les soins, y compris les maternités. Le KCE a collaboré avec l'Institut Géographique National, qui a fourni toutes les cartes. Il s'agit d'un avis qui sera discuté en concertation avec tous les hôpitaux. "L'étude tient bien compte du nombre de lits reconnus mais, fait-elle remarquer, " si des lits sont souvent vides, il est légitime de se demander comment mieux utiliser les moyens qui y sont affectés ".La ministre comprend l'émoi suscité par cette étude dans les villes et villages du pays, " mais il ne faut pas exagérer: les femmes enceintes ne vont pas soudain devoir accoucher en rue ! "La ministre rappelle que nous disposons proportionnellement d'un nombre de maternités quatre fois plus élevé qu'en France. " Dans 80% des cas, les femmes pourront choisir entre huit maternités qui se situent toutes à proximité de leur domicile. Je devrais vérifier si le droit d'accoucher près de chez soi figure dans la Constitution ! "Enfin, Maggie De Block affirme n'avoir jamais dit qu'il fallait moins de sage-femmes mais en cinq ans, leur nombre a doublé. " Cette augmentation exponentielle est aberrante ! "