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La fédération, qui défend les intérêts de l'industrie générique, a lancé cette idée dans l'hebdomadaire Trends, quelque temps après que pharma.be - l'industrie de recherche - signe avec la ministre Onkelinx une pax pharmaceutica. Bien que pharma.be ait insisté sur le fait que ce pacte n'agressait pas les autres secteurs, Febelgen a pointé un problème d'interprétation sur la question de savoir quel secteur serait sollicité pour de futures économies (lire Jdm n°2271).Le lendemain dans Trends, Febelgen proposait un tout nouveau modèle de prescription qui rapporterait 100 millions, plutôt qu'une baisse de prix aveugle qui mènerait à une pénurie de médicaments.L'idée est de remplacer les quotas minimums de médicaments " moins chers " par des quotas maximums de médicaments " chers ", qui plus est par classe thérapeutique et non par médecin. " Ce pourcentage maximal dans chaque classe thérapeutique serait fixé à la moitié du nombre de médicaments chers actuellement prescrits ", explique Joris Van Assche, patron de Febelgen, dans Trends. De cette manière, les médecins auraient le champ libre pour prescrire des molécules plus chères [le cas échéant]. "