Les autorités sanitaires américaines ont identifié 100 cas rapportés de personnes ayant développé le syndrome de Guillain-Barré, sur près de 12,5 millions de doses administrées de ce vaccin.

Sur ces 100 cas, 95 étaient graves et ont requis une hospitalisation. Une personne est morte.

Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques caractérisée par une faiblesse voire une paralysie progressive, débutant le plus souvent au niveau des jambes et remontant parfois jusqu'à atteindre les muscles de la respiration puis les nerfs de la tête et du cou.

Cette maladie affecte entre 3.000 et 6.000 personnes chaque année aux Etats-Unis.

Cette annonce est un nouveau coup porté au sérum de Johnson & Johnson (J&J), approuvé en urgence aux Etats-Unis en février dernier, qui a fait l'objet d'une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins en association avec des bas niveaux de plaquettes, à la suite de leur vaccination.

Les autorités sanitaires avaient finalement jugé que les bénéfices du vaccin l'emportaient sur les risques encourus.

Le vaccin de J&J a par ailleurs connu un problème en juin dans une de ses usines de production à Baltimore. Plusieurs millions de doses avaient dû être jetées, des tests ayant révélé que des composants du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué dans la même usine, avaient été mélangés par erreur à la formule de Johnson &Johnson.

Belga/AFP

Les autorités sanitaires américaines ont identifié 100 cas rapportés de personnes ayant développé le syndrome de Guillain-Barré, sur près de 12,5 millions de doses administrées de ce vaccin. Sur ces 100 cas, 95 étaient graves et ont requis une hospitalisation. Une personne est morte. Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques caractérisée par une faiblesse voire une paralysie progressive, débutant le plus souvent au niveau des jambes et remontant parfois jusqu'à atteindre les muscles de la respiration puis les nerfs de la tête et du cou. Cette maladie affecte entre 3.000 et 6.000 personnes chaque année aux Etats-Unis. Cette annonce est un nouveau coup porté au sérum de Johnson & Johnson (J&J), approuvé en urgence aux Etats-Unis en février dernier, qui a fait l'objet d'une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins en association avec des bas niveaux de plaquettes, à la suite de leur vaccination. Les autorités sanitaires avaient finalement jugé que les bénéfices du vaccin l'emportaient sur les risques encourus. Le vaccin de J&J a par ailleurs connu un problème en juin dans une de ses usines de production à Baltimore. Plusieurs millions de doses avaient dû être jetées, des tests ayant révélé que des composants du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué dans la même usine, avaient été mélangés par erreur à la formule de Johnson &Johnson.Belga/AFP