On ne peut pas dire n'importe quoi sur internet et les réseaux sociaux. Deux affaires récentes, qui font l'objet de poursuites, le rappellent à ceux qui auraient tendance à penser que le web est un espace débridé de liberté. Des lois et règlements protègent les citoyens contre ceux qui se cachent derrière leur écran pour déverser leur haine ou propagent des fake news.
Mardi passé, une première audience s'est tenue devant le tribunal francophone de première instance de Bruxelles pour juger deux personnes poursuivies pour incitation à la haine contre l'ancien bourgmestre de Ganshoren, Pierre Kompany (les Engagés). Des propos haineux tenus durant une période où le débat sur la décolonisation attisait de nombreuses passions dans notre pays. L'avocate de Pierre Kompany veut rappeler par ce procès que la parole sur les réseaux sociaux n'échappe pas aux lois.
Selon la Libre Belgique, le Conseil provincial du Hainaut de l'Ordre des médecins a décidé de suspendre durant deux ans le Dr Alain Colignon de son droit d'exercer la médecine pour avoir enfreint les règles de la déontologie médicale et manqué à l'honneur de la profession en usant de son crédit scientifique et de son autorité médicale pour diffuser à de multiples reprises, non seulement dans le corps médical mais aussi dans le grand public des "opinions douteuses, des thèses non suffisamment étayées et des pratiques médicales qui ne cadrent pas avec les connaissances scientifiques actuelles généralement admises." Cette mesure disciplinaire vise, entre autres, le contenu publié sur le site internet (www.vosvarices.com) du chirurgien vasculaire. Ce médecin peut faire appel de la suspension de deux ans prononcée par l'Ordre des médecins. Certains trouveront cette sanction sévère, mais le signal ordinal a le mérite d'être clair.
Mardi passé, une première audience s'est tenue devant le tribunal francophone de première instance de Bruxelles pour juger deux personnes poursuivies pour incitation à la haine contre l'ancien bourgmestre de Ganshoren, Pierre Kompany (les Engagés). Des propos haineux tenus durant une période où le débat sur la décolonisation attisait de nombreuses passions dans notre pays. L'avocate de Pierre Kompany veut rappeler par ce procès que la parole sur les réseaux sociaux n'échappe pas aux lois. Selon la Libre Belgique, le Conseil provincial du Hainaut de l'Ordre des médecins a décidé de suspendre durant deux ans le Dr Alain Colignon de son droit d'exercer la médecine pour avoir enfreint les règles de la déontologie médicale et manqué à l'honneur de la profession en usant de son crédit scientifique et de son autorité médicale pour diffuser à de multiples reprises, non seulement dans le corps médical mais aussi dans le grand public des "opinions douteuses, des thèses non suffisamment étayées et des pratiques médicales qui ne cadrent pas avec les connaissances scientifiques actuelles généralement admises." Cette mesure disciplinaire vise, entre autres, le contenu publié sur le site internet (www.vosvarices.com) du chirurgien vasculaire. Ce médecin peut faire appel de la suspension de deux ans prononcée par l'Ordre des médecins. Certains trouveront cette sanction sévère, mais le signal ordinal a le mérite d'être clair.
