C'était initialement le 1er janvier, puis le 1er mai, puis le 1er juin... Dans un communiqué sibyllin (lire ci-contre), l'Inami vient d'annoncer que la prescription électronique est bien lancée au 1er juin mais n'est (toujours) pas obligatoire. Ce n'est pas comme si tous les médecins réclamaient de se voir imposer cette obligation - au contraire - mais ces reports réguliers ne font pas très sérieux. Marc Moens, président de l'Absym, se dit d'ailleurs déçu du report de la date d'entrée en vigueur de la prescription électronique obligatoire, alors que de nombreux efforts ont été entrepris pour informer les prescripteurs et les persuader de sauter le pas. A juste titre, Thomas Orban, président de la SSMG, pointe la mauvaise communication des autorités qui " stressent " les médecins en leur donnant des délais serrés pour se préparer à des changements et ne les tiennent finalement pas.

Paul de Munck, président du GBO, souligne le rôle des syndicats médicaux (lire en pages 4 et 5) qui se battent dans différentes instances pour tenter d'améliorer les outils informatiques imposés aux médecins et pour relayer aux autorités les critiques des utilisateurs. Et de citer l'application Paris, qui donne, depuis le 12 février, à chaque prescripteur la possibilité de faire des prescriptions électroniques en dehors du dossier médical informatisé. Une application dont la mise en service avait elle aussi été retardée. Et dont une nouvelle version, sans certificat eHealth, a été promise. Bonne nouvelle : à partir de ce 1er juin, si vous rencontrez un problème technique persistant, vous devriez pouvoir appuyer sur le " protocole de secours" de Paris. S'il est prêt...

C'était initialement le 1er janvier, puis le 1er mai, puis le 1er juin... Dans un communiqué sibyllin (lire ci-contre), l'Inami vient d'annoncer que la prescription électronique est bien lancée au 1er juin mais n'est (toujours) pas obligatoire. Ce n'est pas comme si tous les médecins réclamaient de se voir imposer cette obligation - au contraire - mais ces reports réguliers ne font pas très sérieux. Marc Moens, président de l'Absym, se dit d'ailleurs déçu du report de la date d'entrée en vigueur de la prescription électronique obligatoire, alors que de nombreux efforts ont été entrepris pour informer les prescripteurs et les persuader de sauter le pas. A juste titre, Thomas Orban, président de la SSMG, pointe la mauvaise communication des autorités qui " stressent " les médecins en leur donnant des délais serrés pour se préparer à des changements et ne les tiennent finalement pas.Paul de Munck, président du GBO, souligne le rôle des syndicats médicaux (lire en pages 4 et 5) qui se battent dans différentes instances pour tenter d'améliorer les outils informatiques imposés aux médecins et pour relayer aux autorités les critiques des utilisateurs. Et de citer l'application Paris, qui donne, depuis le 12 février, à chaque prescripteur la possibilité de faire des prescriptions électroniques en dehors du dossier médical informatisé. Une application dont la mise en service avait elle aussi été retardée. Et dont une nouvelle version, sans certificat eHealth, a été promise. Bonne nouvelle : à partir de ce 1er juin, si vous rencontrez un problème technique persistant, vous devriez pouvoir appuyer sur le " protocole de secours" de Paris. S'il est prêt...