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"Nous devons tous nous préoccuper d'Omicron, nous ne devons pas paniquer", a déclaré le président américain, ajoutant: "nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts." Il a ainsi cité "trois grandes différences" avec le début de la pandémie dont tout d'abord les vaccins, mais aussi l'abondance d'équipements de protection personnelle pour les soignants devant faire face à l'afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux, ou encore le savoir accumulé sur ce virus. Joe Biden a cependant tenu à mettre en garde ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés, déclarant qu'ils avaient "de bonnes raisons d'être inquiets" et qu'il était de leur "devoir patriotique" de se faire vacciner. "Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux", s'est-il aussi lamenté. Le président américain a ainsi dénoncé le comportement "immoral" de certaines entreprises qui engrangent des profits en permettant la diffusion de mensonges "qui peuvent tuer leurs propres clients". Le variant Omicron a représenté 73,2% des nouvelles contaminations au Covid-19 la semaine écoulée aux États-Unis. Par ailleurs, le locataire du Bureau Oval a annoncé qu'il "envisageait" de lever les restrictions de voyage pesant sur huit pays africains, le variant Omicron du Covid-19 s'étant désormais propagé dans le monde entier. L'arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d'Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d'Eswatini, du Mozambique et du Malawi. La Maison Blanche avait détaillé plus tôt la stratégie du président américain: tests, capacités de vaccination renforcées et moyens supplémentaires pour les hôpitaux, mais pas de nouvelles restrictions avant Noël. "Il n'est pas nécessaire de confiner nos écoles ni notre économie", a assuré un haut responsable de la Maison Blanche. Les autorités vont distribuer gratuitement 500 millions de tests et mobiliser un millier de médecins, infirmiers et membres du personnel médical de l'armée. "Je sais que vous êtes fatigués. (...) Et je sais que vous êtes frustrés. Nous voulons tous que ce soit fini mais nous sommes toujours en plein dedans", a-t-il conclu.