" Au terme de la délibération de l'épreuve de septembre de l'édition 2020 de l'examen d'entrée aux études en médecine et en dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles, 499 candidates et candidats ont été proclamés lauréats par le Jury. Soit un total de 1.286 en tenant compte des 787 personnes ayant réussi en août ", communique l'Ares (Académie de recherche et d'enseignement supérieur).

Sur les 3.511 inscriptions enregistrées, 3.003 candidats ont présenté l'épreuve de septembre et ont fait l'objet d'une délibération. 2.774 candidates et candidats présentaient une seconde fois l'examen après l'avoir passé en aout.

Globalement, un peu plus de 4.200 jeunes ont ainsi présenté au moins une des deux épreuves de cette année.

Pour rappel, les candidats étudiants sont interrogés sur 4 matières scientifiques, 4 matières " communicationnelles " sous la forme de 120 QCM. Pour réussir, il faut obtenir une moyenne d'au moins 10/20 pour chacune des 2 parties et un minimum de 8/20 pour chacune des 8 matières.

" Après délibération, 499 lauréates et lauréats ont été proclamés par le Jury, soit un taux de 16,62 % pour l'épreuve de septembre. En ajoutant les 787 personnes proclamées au terme de l'épreuve de aout, on dénombre un total de 1.286 lauréates et lauréats pour 2020, les deux épreuves confondues. "

Félicitations

Laurent Despy, administrateur de l'Ares : "la fin de l'année scolaire a été perturbée par la crise du coronavirus. Dès le mois de mars, les cours en présentiel dans l'enseignement secondaire ont été suspendus. Malgré ce contexte particulier, de nombreux élèves ont maintenu leurs efforts avec l'objectif de réussir l'examen d'entrée en médecine et dentisterie. Je tiens à saluer la qualité de leur travail. Je me réjouis que les deux épreuves de cette année se soient bien déroulées notamment grâce à la collaboration étroite entre l'Ares et les différentes universités. Ensemble, nous avons pu nous adapter rapidement aux nouvelles règles sanitaires en vigueur avec l'objectif d'assurer la sécurité de l'ensemble des candidates, des candidats et du personnel encadrant."

Le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine (Cium) a, quant à lui, étudié les résultats de la deuxième épreuve de l'examen d'entrée en médecine en rappelant que les étudiants en médecine sont également toujours soumis au quota Inami, fixé à 505 INAMI pour leur promotion.

Quota Inami largement dépassé

Avec un total de 1.286 lauréats, même sans compter les étudiants en dentisterie, " il est clair que le quota de 505 numéros Inami de cette année est largement dépassé. Malgré le travail fourni par les jeunes étudiants, l'obtention de leur numéro Inami à la fin de leur cursus reste incertain. Cette situation est inacceptable connaissant les difficultés rencontrées par les étudiants face à la crise sanitaire en plus de cet examen d'entrée ".

Le Cium rappelle que le pays fait face à une pénurie dans plusieurs spécialités. " Une pénurie qui empirera à l'avenir, au vu du vieillissement de la population de médecins. Il est donc essentiel, dans ce contexte, de diplômer plus d'étudiants en médecine et cela passe en premier lieu par la garantie d'obtention d'un numéro INAMI en fin de cursus pour tous ces étudiants. "

Il est donc indispensable que la thématique du numerus clausus fasse partie des négociations en vue du prochain gouvernement et même qu'il en soit un des points centraux.

" Les quotas ne répondent actuellement pas aux besoins de la population et ignorent la situation de terrain. Leur révision est devenue nécessaire pour les étudiants, pour les médecins et pour la population générale. "

" Au terme de la délibération de l'épreuve de septembre de l'édition 2020 de l'examen d'entrée aux études en médecine et en dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles, 499 candidates et candidats ont été proclamés lauréats par le Jury. Soit un total de 1.286 en tenant compte des 787 personnes ayant réussi en août ", communique l'Ares (Académie de recherche et d'enseignement supérieur).Sur les 3.511 inscriptions enregistrées, 3.003 candidats ont présenté l'épreuve de septembre et ont fait l'objet d'une délibération. 2.774 candidates et candidats présentaient une seconde fois l'examen après l'avoir passé en aout.Globalement, un peu plus de 4.200 jeunes ont ainsi présenté au moins une des deux épreuves de cette année.Pour rappel, les candidats étudiants sont interrogés sur 4 matières scientifiques, 4 matières " communicationnelles " sous la forme de 120 QCM. Pour réussir, il faut obtenir une moyenne d'au moins 10/20 pour chacune des 2 parties et un minimum de 8/20 pour chacune des 8 matières." Après délibération, 499 lauréates et lauréats ont été proclamés par le Jury, soit un taux de 16,62 % pour l'épreuve de septembre. En ajoutant les 787 personnes proclamées au terme de l'épreuve de aout, on dénombre un total de 1.286 lauréates et lauréats pour 2020, les deux épreuves confondues. "Laurent Despy, administrateur de l'Ares : "la fin de l'année scolaire a été perturbée par la crise du coronavirus. Dès le mois de mars, les cours en présentiel dans l'enseignement secondaire ont été suspendus. Malgré ce contexte particulier, de nombreux élèves ont maintenu leurs efforts avec l'objectif de réussir l'examen d'entrée en médecine et dentisterie. Je tiens à saluer la qualité de leur travail. Je me réjouis que les deux épreuves de cette année se soient bien déroulées notamment grâce à la collaboration étroite entre l'Ares et les différentes universités. Ensemble, nous avons pu nous adapter rapidement aux nouvelles règles sanitaires en vigueur avec l'objectif d'assurer la sécurité de l'ensemble des candidates, des candidats et du personnel encadrant."Le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine (Cium) a, quant à lui, étudié les résultats de la deuxième épreuve de l'examen d'entrée en médecine en rappelant que les étudiants en médecine sont également toujours soumis au quota Inami, fixé à 505 INAMI pour leur promotion.Avec un total de 1.286 lauréats, même sans compter les étudiants en dentisterie, " il est clair que le quota de 505 numéros Inami de cette année est largement dépassé. Malgré le travail fourni par les jeunes étudiants, l'obtention de leur numéro Inami à la fin de leur cursus reste incertain. Cette situation est inacceptable connaissant les difficultés rencontrées par les étudiants face à la crise sanitaire en plus de cet examen d'entrée ".Le Cium rappelle que le pays fait face à une pénurie dans plusieurs spécialités. " Une pénurie qui empirera à l'avenir, au vu du vieillissement de la population de médecins. Il est donc essentiel, dans ce contexte, de diplômer plus d'étudiants en médecine et cela passe en premier lieu par la garantie d'obtention d'un numéro INAMI en fin de cursus pour tous ces étudiants. "Il est donc indispensable que la thématique du numerus clausus fasse partie des négociations en vue du prochain gouvernement et même qu'il en soit un des points centraux." Les quotas ne répondent actuellement pas aux besoins de la population et ignorent la situation de terrain. Leur révision est devenue nécessaire pour les étudiants, pour les médecins et pour la population générale. "