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Le jdM: Pourquoi passe-t-on du métier de chirurgien à celui d'éditeur? Est-ce parce que votre père arrêtait?Eric Hazan: La chirurgie, c'est vraiment prenant. Par rapport à l'édition, comme disent les jeunes, ça prend la tête. Même quand on se promène, on pense au malade d'avant-hier, à celui de demain. Le vélo tourne tout le temps.J'étais arrivé à un point de ma carrière où si l'on veut que ce soit mieux fait, cela n'est plus de l'invention de nouveaux trucs mais faire en sorte que ce qui existe soit nickel, que l'organisation, que la relation entre les gens... or, je n'avais pas trop de prise sur cette partie. Je faisais de mon mieux pour que les gens soient traités humainement... mais j'étais au maximum, parce qu'ensuite, cela se résumait à une question d'administration.