Les manifestants arboraient de nombreux coeurs ainsi que des messages pour la liberté et contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire. Ils se sont rassemblés jusqu'à 16h30 sur la petite rue de la Loi, où divers discours ont été tenus. Ils sont ensuite partis en cortège faire le tour du quartier européen. Aucun incident n'a été signalé.

Il s'agit de la 2e manifestation européenne pour la démocratie organisée par EuropeansUnited.eu en collaboration avec la World Freedom Alliance. "Aucun état d'urgence ne peut justifier une telle désagrégation de notre État de droit démocratique", estime l'organisation EuropeansUnited.eu dans son communiqué. "Des mesures ont été introduites dans de nombreux pays sans l'intervention du parlement, mais bon nombre des mesures actuellement en vigueur sont tout simplement inconstitutionnelles."

EuropeansUnited en appelle à l'Union Européenne pour que des sanctions soient prises.

Belga

Les manifestants de retour à Vienne contre les restrictions

Des milliers de manifestants ont de nouveau battu le pavé samedi à Vienne aux cris de "Liberté" pour dénoncer les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement autrichien face à la pandémie de Covid-19, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ils étaient environ 2.000, selon les chiffres de la police, à s'être rassemblés sous un grand soleil, réclamant la démission du chancelier conservateur Sebastian Kurz.

Sur les pancartes et banderoles, des appels à "stopper la dictature" ou encore à "laisser les enfants tranquilles".

Déjà la semaine dernière, des protestataires avaient fait entendre leur voix dans la capitale autrichienne, après plusieurs mois de pause, clamant leur "devoir de résister face à l'injustice".

L'Autriche a été parmi les premiers pays européens à instaurer un système de pass sanitaire.

Depuis la réouverture générale mi-mai, il faut présenter un test négatif, un certificat d'anticorps ou une preuve de vaccination dans les hôtels, restaurants, salles de sport, musées, chez le coiffeur ou pour les événements sportifs et culturels.

"Je suis complètement exclu de la vie quotidienne", a déploré Shkelqim Kameni, 28 ans, venu spécialement de Salzbourg, à 300 km de la capitale autrichienne, pour participer à la marche.

"Je ne peux ni prendre un café, ni faire du sport, je ne peux rien faire du tout. Je peux juste travailler, manger et faire des courses, c'est tout", explique le jeune homme qui refuse de se faire tester ou vacciner.

Non loin, Thomas Pratter, 49 ans, vend des badges anti-confinement, anti-masques ou anti-vaccin cinq euros pièce. Il se dit "opposé à toute autre restriction des droits fondamentaux", alors que maintenant "les groupes vulnérables sont protégés".

Depuis l'émergence de la pandémie au printemps 2020, l'Autriche, pays de 8,9 millions d'habitants, a enregistré près de 11.000 décès.

A ce jour, près de 60% de sa population est complètement vaccinée sur fond de net essoufflement de la campagne.

Dans ce contexte, le nombre de contaminations est repartie à la hausse ces dernières semaines, dépassant le nombre de 2.000 nouveaux cas quotidiens.

Sebastian Kurz a prévenu cette semaine que si la situation continuait à se détériorer, les restrictions pourraient être durcies pour les non-vaccinés.

Les manifestants arboraient de nombreux coeurs ainsi que des messages pour la liberté et contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire. Ils se sont rassemblés jusqu'à 16h30 sur la petite rue de la Loi, où divers discours ont été tenus. Ils sont ensuite partis en cortège faire le tour du quartier européen. Aucun incident n'a été signalé. Il s'agit de la 2e manifestation européenne pour la démocratie organisée par EuropeansUnited.eu en collaboration avec la World Freedom Alliance. "Aucun état d'urgence ne peut justifier une telle désagrégation de notre État de droit démocratique", estime l'organisation EuropeansUnited.eu dans son communiqué. "Des mesures ont été introduites dans de nombreux pays sans l'intervention du parlement, mais bon nombre des mesures actuellement en vigueur sont tout simplement inconstitutionnelles." EuropeansUnited en appelle à l'Union Européenne pour que des sanctions soient prises.Belga