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"Nous avons reçu 21.957 réponses à notre enquête et les profils des répondants sont représentatifs de la société belge", a expliqué Sigrid Vancorenland, de la MC. Plusieurs constats ressortent de l'enquête.La première zone d'ombre concerne le manque de transparence et le coût des visites. Ainsi, "30% des personnes ne savent pas combien elles paieront chez le gynécologue" et même, "60% ignorent quelle sera leur note chez le dentiste."Un fossé se creuse également entre les patients sur base de leur niveau de qualification. Il apparaît que des personnes moins qualifiées se déclarent en moins bonne santé de manière générale. Par ailleurs, 11% des Belges sont amenés à reporter des soins pour des raisons financières. Il s'agit principalement des personnes invalides, au chômage, et des personnes isolées avec un ou plusieurs enfants à charge.Face à ces constats, la Mutualité Chrétienne dégage des recommandations, comme plus de transparence sur le coût des prestations, mais aussi une meilleure accessibilité financière aux soins et davantage de promotion du tiers payant social chez le médecin généraliste, qui permet à des patients de bénéficier de l'intervention majorée.Cette enquête en ligne était organisée à l'occasion du 50ème anniversaire de la loi sur l'assurance soins de santé et indemnités (ASSI).