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"Sur les 17 % des patients à risque qui ne se font jamais vacciner, environ un tiers avance la raison que le vaccin contre la grippe comporte un danger pour la santé. Dans les groupes qui ne présentent pas de risque, ce nombre s'élève même à 66 %. Il y a encore d'autres raisons qui sont invoquées, telles que la remise en question de l'utilité d'un vaccin, la peur de tomber malade, l'influence de l'industrie pharmaceutique ainsi que la phobie de la piqûre", communique la Mutualité libérale. "Bien qu'il ne s'agisse que d'un sondage approximatif, nous constatons que de nombreuses personnes restent méfiantes à l'égard du vaccin antigrippal et ne se font dès lors pas vacciner", commente Roni De Waele. "Or, la vaccination contre la grippe a justement pour vocation de permettre aux personnes vulnérables de rester en bonne santé pendant la saison de la grippe."Plusieurs mutualités proposent un remboursement du vaccin antigrippal par le biais de l'assurance complémentaire. Les personnes qui y ont recours comptent parmi les patients les plus "fidèles", car pas moins de 75 % d'entre eux se font vacciner chaque année (contre seulement 55 % chez les personnes non remboursées par la mutualité). "Cela prouve que le remboursement est un instrument qui peut être d'une grande importance pour les mutualités. Il est utile non seulement pour abaisser le seuil financier, mais aussi pour attirer l'attention de leurs membres et ainsi jouer un rôle important de sensibilisation des personnes vulnérables", affirme le président de la ML.L'enquête révèle que de nombreuses personnes ont indiqué à tort avoir été vaccinées l'année dernière (par injection préventive contre certaines maladies), alors qu'en réalité, elles se sont fait inoculer un traitement, par exemple un médicament ou un antidote."Il est évident que le nombre de personnes insuffisamment informées sur le vaccin contre la grippe et sur les vaccinations en général reste trop élevé. L'année 2020 est exceptionnelle à cause de la pénurie de vaccins antigrippaux. Tout le monde ne pourra se faire vacciner cette année. Toutefois, le point positif est que la vaccination se trouve soudainement au centre de l'attention. Mais cela ne se traduit manifestement pas automatiquement par une meilleure connaissance ni par une attitude positive vis-à-vis de la vaccination. Il en va là de la responsabilité des mutualités. La Mutualité Libérale prévoit déjà une intervention pour les vaccins, mais s'orientera encore davantage à l'avenir vers l'information sur la vaccination et le soutien de ses membres", conclut Roni De Waele.V.C.