La plateforme Global Health Alliance Australia, en partenariat avec l'université australienne Monash, a répertorié dans une étude de cas les divers impacts du changement climatique sur la santé en Australie et les pays voisins, dont bon nombre de petites nations insulaires du Pacifique.

"Le changement climatique et environnemental va avoir un impact sur la santé de tous les citoyens de la région Asie-Pacifique. Les effets sur la santé seront différents selon les régions, et les Australiens sont aussi vulnérables à de nombreux problèmes de santé liés au climat, comme le stress dû à la chaleur, la pollution de l'air, et les maladies cardiorespiratoires causées par les combustibles fossiles et les incendies", note le rapport, intitulé "De Townsville à Tuvalu".

L'Australie est souvent pointée du doigt pour ses efforts limités en matière de lutte contre le changement climatique. Pourtant, "il y a déjà des gens qui meurent pour des raisons liées au climat, comme avec le stress dû à la chaleur actuellement", affirme Misha Coleman, auteure du rapport, interrogée dans The Guardian.

L'augmentation de la température favorise les maladies entériques, d'origine alimentaire, comme la salmonellose, mais aussi les maladies virales transmises par les moustiques comme la dengue, le chikungunya ou le Zika, passe en revue le rapport. Les vagues de chaleur sont aussi cause de stress et de déshydratation, qui peuvent exacerber l'asthme, les diabètes et les maladies pulmonaires entre autres. "Dans les cas extrêmes, en particulier chez les personnes âgées, des coups de chaleur peuvent engendrer des lésions cérébrales et nerveuses, et insuffisances rénales et cardiaques", décrit le rapport.

Par ailleurs, les températures plus élevées prolongent aussi la saison du pollen et les symptômes d'allergies associés, sans compter que le changement climatique affecte en outre la qualité de l'air et les maladies respiratoires qui y sont liées. Les températures plus élevées contribuent aussi à réduire l'activité physique, menant au surpoids chez les adultes et enfants.

Enfin, les évènements climatiques extrêmes, tels que les inondations ou ouragans, plus fréquents en raison du changement climatique, ont des conséquences aussi sur l'accès aux services de santé, aux besoins de première nécessité et à l'eau potable, influençant aussi la santé physique et mentale. "Les inondations augmentent la transmission des maladies, alors que la pénurie d'eau peut mener à des sècheresses et famines, ainsi qu'exacerber la salinisation de l'eau menaçant la qualité des semences et le bétail", résume le rapport. L'effroi vécu durant des catastrophes naturelles est aussi source de stress posttraumatique ou des problèmes de santé mentale.

"L'Australie et nos voisins dans la région Asie-Pacifique sont très vulnérables au changement climatique. Nous n'avons pas de temps à perdre", déclarent Misha Coleman, directrice du Global Health Alliance Australia, et Anthony Capon, professeur de l'Université de Sydney. "L'adaptation au changement climatique est une forme de prévention secondaire, pour faire face aux impacts sanitaires potentiels d'un changement de climat inévitable", recommandent-ils.

La plateforme Global Health Alliance Australia, en partenariat avec l'université australienne Monash, a répertorié dans une étude de cas les divers impacts du changement climatique sur la santé en Australie et les pays voisins, dont bon nombre de petites nations insulaires du Pacifique. "Le changement climatique et environnemental va avoir un impact sur la santé de tous les citoyens de la région Asie-Pacifique. Les effets sur la santé seront différents selon les régions, et les Australiens sont aussi vulnérables à de nombreux problèmes de santé liés au climat, comme le stress dû à la chaleur, la pollution de l'air, et les maladies cardiorespiratoires causées par les combustibles fossiles et les incendies", note le rapport, intitulé "De Townsville à Tuvalu". L'Australie est souvent pointée du doigt pour ses efforts limités en matière de lutte contre le changement climatique. Pourtant, "il y a déjà des gens qui meurent pour des raisons liées au climat, comme avec le stress dû à la chaleur actuellement", affirme Misha Coleman, auteure du rapport, interrogée dans The Guardian. L'augmentation de la température favorise les maladies entériques, d'origine alimentaire, comme la salmonellose, mais aussi les maladies virales transmises par les moustiques comme la dengue, le chikungunya ou le Zika, passe en revue le rapport. Les vagues de chaleur sont aussi cause de stress et de déshydratation, qui peuvent exacerber l'asthme, les diabètes et les maladies pulmonaires entre autres. "Dans les cas extrêmes, en particulier chez les personnes âgées, des coups de chaleur peuvent engendrer des lésions cérébrales et nerveuses, et insuffisances rénales et cardiaques", décrit le rapport. Par ailleurs, les températures plus élevées prolongent aussi la saison du pollen et les symptômes d'allergies associés, sans compter que le changement climatique affecte en outre la qualité de l'air et les maladies respiratoires qui y sont liées. Les températures plus élevées contribuent aussi à réduire l'activité physique, menant au surpoids chez les adultes et enfants. Enfin, les évènements climatiques extrêmes, tels que les inondations ou ouragans, plus fréquents en raison du changement climatique, ont des conséquences aussi sur l'accès aux services de santé, aux besoins de première nécessité et à l'eau potable, influençant aussi la santé physique et mentale. "Les inondations augmentent la transmission des maladies, alors que la pénurie d'eau peut mener à des sècheresses et famines, ainsi qu'exacerber la salinisation de l'eau menaçant la qualité des semences et le bétail", résume le rapport. L'effroi vécu durant des catastrophes naturelles est aussi source de stress posttraumatique ou des problèmes de santé mentale. "L'Australie et nos voisins dans la région Asie-Pacifique sont très vulnérables au changement climatique. Nous n'avons pas de temps à perdre", déclarent Misha Coleman, directrice du Global Health Alliance Australia, et Anthony Capon, professeur de l'Université de Sydney. "L'adaptation au changement climatique est une forme de prévention secondaire, pour faire face aux impacts sanitaires potentiels d'un changement de climat inévitable", recommandent-ils.