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"Le Plan fédéral e-santé et l'informatisation de la pratique médicale ne soulèvent pas d'opposition de principe dans les rangs de la médecine générale. Celle-ci n'est pas une profession immobiliste, hermétique à des évolutions technologiques qui gagnent tous les secteurs de la société, commente Thomas Orban, président de la SSMG. Mais elle tient à rétablir la vérité : tout n'est pas aussi simple, instantané et convivial que le laissent entendre certains discours politiques." La SSMG s'inquiète du rythme soutenu d'introduction de certains aspects de l'informatisation (l'obligation d'e prescription), tandis que, par ailleurs, le développement par l'Etat d'autres points d'action du plan accuse un retard indéniable. Pour la société scientifique, il est inacceptable que les MG emploient des systèmes et applications instables, non aboutis, prenant du temps, sujets à des bugs fréquents − de surcroît si leur recours devient obligatoire dans l'exercice du métier. La SSMG invite tout médecin généraliste, débutant ou chevronné en informatique, à se manifester via un formulaire en ligne baptisé "eCrash"."Cette collecte n'est pas une 'entreprise de démolition' de la dynamique de l'e-santé, l'opération se veut constructive. Relayer les témoignages doit contribuer à remédier à la méconnaissance qu'ont fréquemment les autorités des réalités de terrain, de sorte à ce que soient développés des outils − et des calendriers − plus adaptés", indique le Dr Thomas Orban, président de la SSMG. La SSMG est soutenue, dans cette action originale, par le Collège de la médecine générale (la coupole rassemblant, outre la SSMG, les syndicats médicaux GBO et Absym, les ailes bruxelloise et wallonne du FAG, et les départements de médecine générale de l'UCL, ULg et ULB).Rassurez-vous : eCrash est particulièrement facile à utiliser par tout le monde. On y accède directement via ce lien ou en transitant par la homepage du site www.ssmg.be. Les problématiques sont classées par domaine. Précision utile : les problèmes liés à l'équipement informatique personnel du médecin ou à sa connexion internet ne sont visés par ce service.