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Dans le contexte des échographies " de plaisir " dénoncées par d'aucuns, le conseil national de l'Ordre a été interpellé sur l'utilisation justifiée ou non de l'échographie 3 D.L'Ordre ne prend pas attitude sur la nécessité médicale de cette nouvelle technique, rappelant simplement qu'il existe un certain consensus " pour considérer que l'échographie 3D peut apporter une plus-value en gynécologie lors du diagnostic de malformations utérines et de la localisation exacte d'un dispositif intra-utérin. Tel est également le cas en obstétrique lors de l'évaluation du visage, du palais, du squelette et du système nerveux central du foetus et lors d'anomalies du tube neural, de même qu'en clinique de la fertilité lors de la mesure automatisée des follicules et enfin en uro-gynécologie lors de l'évaluation du plancher pelvien ".Toutefois, le code de déontologie est très clair : Le médecins, tout en jouissant de la liberté thérapeutique, " s'interdira cependant de prescrire inutilement des examens ou des traitements onéreux ou d'exécuter des prestations superflues. Il s'interdira aussi de prescrire des traitements ou médicaments à la seule demande du patient, sans que l'état de ce dernier ne le justifie médicalement. " Selon l'Ordre, utilisant le verbiage qu'il affectionne, " le risque n'est pas imaginaire que l'échographie 3D/4D supplante l' 'habituelle' échographie bidimensionnelle 'affective' ou 'échographie plaisir'. Actuellement, l'Inami rembourse trois échographies pendant la grossesse. " Mais hors remboursement Inami, les gens sont libres de le faire, rappelle l'Ordre. D'autant que " l'échographie est réputée être relativement sans danger pour l'embryon et pour le foetus ". Toutefois, cela pourrait changer " si l'on se met à utiliser des énergies toujours davantage plus élevées, de plus en plus tôt et fréquemment, et ce également pour des finalités non médicales ".