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" L'Evidence-based medicine (EBM) peut encore améliorer la qualité de nos soins de santé: l'EBM rassemble les meilleures données scientifiques probantes et aide ainsi les médecins à choisir leur traitement. C'est dans l'intérêt du patient, qui peut compter sur la meilleure qualité de soins possible, mais nous en profitons aussi en tant que société, étant donné que les ressources disponibles sont affectées avec plus d'efficience. " C'est ce qu'a déclaré la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block hier soir, lors d'une conférence donnée à Anvers dans le cadre de la chaire Francqui au titre belge.La ministre De Block veut " encourager les prestataires de soins à appliquer l'EBM ". " Cet encouragement peut passer par des formations supplémentaires ou nous pouvons coupler une partie des honoraires des prestataires de soins à la qualité des soins fournis, évidemment en concertation avec ces prestataires de soins, mais aussi avec les patients. "Dans certains pays, les prestataires de soins sont déjà rémunérés partiellement en fonction des soins médicaux de qualité qui sont fournis. C'est le cas en Grande-Bretagne, par exemple, souligne la ministre. " Et j'aimerais faire examiner si c'est possible aussi dans notre pays ", ajoute la ministre De Block.Lors de cette soirée, la Chaire Francqui au titre belge 2014-2015 a été attribuée au professeur de médecine générale le Dr Jan De Maeseneer (Université de Gand). La ministre en a profité pour le remercier pour son engagement en faveur de la médecine générale. " Dans ma politique, je veillerai d'ailleurs à ce que les prestataires de soins de la première ligne bénéficient du soutien dont ils ont besoin, car pour pouvoir fournir des soins de haute qualité, ils doivent bien se sentir à l'aise dans les structures sur le terrain. "