e-santewallonie invite les métiers de la 1ère ligne de soins à accroitre leur maitrise des outils de l'e-santé en les plongeant dans un environnement de formation où ils construisent eux-mêmes leur parcours d'apprentissage, selon leurs besoins et à leur rythme. La plateforme en ligne mélange les contenus : articles, vidéos, tutoriels, démos, e-learnings, webinaires...

Quelles formations ?

Le catalogue de formations est semblable à ce que propose le Réseau santé bruxellois (RSB) dans la capitale (voir jdM n°2641).

Les contenus digitaux et interactifs sont de complexité différente. Le débutant commencera par " Les préalables pour se mettre à l'e-santé ", par exemple. Il y puisera les grands principes du partage électronique de données de santé, avec notamment la présentation du Réseau Santé Wallon. Un professionnel qui songe à s'informatiser pourra s'immerger dans le guide " Comment choisir mon logiciel métier ? ". Le prestataire déjà plus avancé pourra opter, entre autres, pour le cours sur la mise en conformité de son cabinet avec le RGPD.

" Il y a des e-learning plus ou moins chronophage en fonction de l'objectif. Par exemple, l'e-learning sur les préalables à l'e-santé, qui balise le cadre de l'e-santé en Belgique, dure 2 heures. Mais d'autres peuvent durer dix minutes ", détaille Isabelle Aussems, gestionnaire de projet e-santewallonie. La plateforme LXP signale systématiquement la durée du cours que le professionnel s'apprête à lancer. Certains contenus, suivis dans leur intégralité, confèrent des points d'accréditation.

" Nos utilisateurs, bien que de profession et de niveaux différents, sont aux commandes : ce sont eux qui composent le menu selon leurs besoins ", précise Isabelle Aussems. " C'est une approche dont on sait qu'elle augmente l'adhésion des 'apprenants', de par cette sensation d'avoir le contrôle de leur formation. "

Les matières proposées se diversifient également au gré de l'actualité. " Évidemment, il a fallu s'adapter. Nous proposons par exemple un module covid-19 qui explique aux médecins le télémonitoring via SafeLink, ou la façon de générer un eForm pour un test PCR et la prise de rendez-vous en ligne pour le patient. L'objectif, concernant les eForms, est de sensibiliser les médecins qui passent encore par le format papier pour prescrire des tests PCR. Car au-delà de la formation, notre travail est également de sensibiliser à l'e-santé, d'informer les prestataires de soins, mais également le Réseau santé wallon sur les développements potentiels à réaliser. Il y a également un accompagnement puisque nous avons un heldpesk dédié. "

La première ligne de soins

Au départ, e-santewallonie s'adresse aux médecins. " La plateforme de formation en e-santé existe depuis 2015-2016. e-santewallonie est cofinancée par l'Inami et la Région wallonne. C'est au départ une demande de l'Inami de former les prestataires de soins à l'e-santé. "

Mais depuis, l'institut a fait du chemin et est désormais rattaché à la Plateforme de première ligne wallonne (PPLW). " Pour des raisons historiques, nous n'avons pas d'identité juridique propre et nous devons donc nous rattacher à une entité juridique propre afin de porter des projets, notamment au niveau des subventions. Au tout départ, nous étions associés au FAG, ensuite au FAGW. Enfin, notre ouverture à la multidisciplinarité nous a tout naturellement conduits vers la PPLW. "

Le futur du projet est donc déjà tout tracé : mettre en commun les pratiques informatiques de l'ensemble de la première ligne. " Nous avons déjà fait par le passé des formations multidisciplinaires en nous grevant sur divers projets existants, comme les soins chroniques par exemple. Notre volonté est d'aller vers cette multidisciplinarité et d'éviter le travail en silo, de fluidifier le partage d'informations entre les différents prestataires. Nous venons justement de discuter avec les infirmières dans le cadre du suivi des patients Covid en quarantaine. Elles ont besoin d'une information rapide, que ce soit de l'hôpital à la sortie du patient, ou du généraliste qui suit le patient. "

À noter qu'e-santewallonie ne s'occupe pour l'heure pas des MR-MRS. " La Flandre a obtenu des subsides pour travailler au partage d'informations en MR-MRS. Nous, pas encore malheureusement. C'était l'un des projets pour 2020, mais le Covid est passé par-là. Maintenant, c'est clair que c'est un objectif futur : former les prestataires de soins en MR-MRS, en ce compris les médecins coordinateurs. "

En pratique

La plateforme LXP est accessible sur inscription (gratuite) : voir https://e-santewallonie.be/plateforme-de-formation/.

Comment s'inscrire sur la plateforme : voir : https://view.genial.ly/5fbbd2c22d60f90d07531a09

Comment accéder à un cours sur la plateforme : voir : https://view.genial.ly/5fbbd2a60f30a211da3fb774

Depuis le lancement de la plateforme, le 15 octobre 2020, plus de 1.800 inscriptions ont été enregistrées. Parmi ces professionnels, une vaste palette de professions sont représentées. Les médecins sont à ce jour les plus nombreux, suivis des kinésithérapeutes et des infirmiers.

1876 inscriptions au 24 novembre

· Kinésithérapeutes : 474

· Diététiciens : 40

· Dentistes : 163

· Podologues : 32

· Infirmiers : 233

· Logopèdes : 30

· Médecins : 766

· Pharmaciens : 86

· Sages-femmes : 52

e-santewallonie invite les métiers de la 1ère ligne de soins à accroitre leur maitrise des outils de l'e-santé en les plongeant dans un environnement de formation où ils construisent eux-mêmes leur parcours d'apprentissage, selon leurs besoins et à leur rythme. La plateforme en ligne mélange les contenus : articles, vidéos, tutoriels, démos, e-learnings, webinaires...Le catalogue de formations est semblable à ce que propose le Réseau santé bruxellois (RSB) dans la capitale (voir jdM n°2641).Les contenus digitaux et interactifs sont de complexité différente. Le débutant commencera par " Les préalables pour se mettre à l'e-santé ", par exemple. Il y puisera les grands principes du partage électronique de données de santé, avec notamment la présentation du Réseau Santé Wallon. Un professionnel qui songe à s'informatiser pourra s'immerger dans le guide " Comment choisir mon logiciel métier ? ". Le prestataire déjà plus avancé pourra opter, entre autres, pour le cours sur la mise en conformité de son cabinet avec le RGPD." Il y a des e-learning plus ou moins chronophage en fonction de l'objectif. Par exemple, l'e-learning sur les préalables à l'e-santé, qui balise le cadre de l'e-santé en Belgique, dure 2 heures. Mais d'autres peuvent durer dix minutes ", détaille Isabelle Aussems, gestionnaire de projet e-santewallonie. La plateforme LXP signale systématiquement la durée du cours que le professionnel s'apprête à lancer. Certains contenus, suivis dans leur intégralité, confèrent des points d'accréditation. " Nos utilisateurs, bien que de profession et de niveaux différents, sont aux commandes : ce sont eux qui composent le menu selon leurs besoins ", précise Isabelle Aussems. " C'est une approche dont on sait qu'elle augmente l'adhésion des 'apprenants', de par cette sensation d'avoir le contrôle de leur formation. "Les matières proposées se diversifient également au gré de l'actualité. " Évidemment, il a fallu s'adapter. Nous proposons par exemple un module covid-19 qui explique aux médecins le télémonitoring via SafeLink, ou la façon de générer un eForm pour un test PCR et la prise de rendez-vous en ligne pour le patient. L'objectif, concernant les eForms, est de sensibiliser les médecins qui passent encore par le format papier pour prescrire des tests PCR. Car au-delà de la formation, notre travail est également de sensibiliser à l'e-santé, d'informer les prestataires de soins, mais également le Réseau santé wallon sur les développements potentiels à réaliser. Il y a également un accompagnement puisque nous avons un heldpesk dédié. " Au départ, e-santewallonie s'adresse aux médecins. " La plateforme de formation en e-santé existe depuis 2015-2016. e-santewallonie est cofinancée par l'Inami et la Région wallonne. C'est au départ une demande de l'Inami de former les prestataires de soins à l'e-santé. "Mais depuis, l'institut a fait du chemin et est désormais rattaché à la Plateforme de première ligne wallonne (PPLW). " Pour des raisons historiques, nous n'avons pas d'identité juridique propre et nous devons donc nous rattacher à une entité juridique propre afin de porter des projets, notamment au niveau des subventions. Au tout départ, nous étions associés au FAG, ensuite au FAGW. Enfin, notre ouverture à la multidisciplinarité nous a tout naturellement conduits vers la PPLW. "Le futur du projet est donc déjà tout tracé : mettre en commun les pratiques informatiques de l'ensemble de la première ligne. " Nous avons déjà fait par le passé des formations multidisciplinaires en nous grevant sur divers projets existants, comme les soins chroniques par exemple. Notre volonté est d'aller vers cette multidisciplinarité et d'éviter le travail en silo, de fluidifier le partage d'informations entre les différents prestataires. Nous venons justement de discuter avec les infirmières dans le cadre du suivi des patients Covid en quarantaine. Elles ont besoin d'une information rapide, que ce soit de l'hôpital à la sortie du patient, ou du généraliste qui suit le patient. "À noter qu'e-santewallonie ne s'occupe pour l'heure pas des MR-MRS. " La Flandre a obtenu des subsides pour travailler au partage d'informations en MR-MRS. Nous, pas encore malheureusement. C'était l'un des projets pour 2020, mais le Covid est passé par-là. Maintenant, c'est clair que c'est un objectif futur : former les prestataires de soins en MR-MRS, en ce compris les médecins coordinateurs. "