La Région ne peut se focaliser que sur certains aspects organisationnels de la première ligne. Elle n'intervient pas, par exemple, sur le financement des soins de santé. La tenue des Assises de la première ligne permettront néanmoins de tirer les grandes lignes de la réorganisation de la première ligne, aussi bien au niveau des collaborations entre les soignants et des structures de concertation entre elles que pour la définition des territoires de soins. Ce qui laisse entrevoir un découpage de la Wallonie en zones de soins à l'instar de ce qui est réalisé en Flandre depuis quelques années et qui est promu notamment par le GBO.

Les Assises de la première ligne seront notamment alimentées par la note de réflexion de la Plateforme de première ligne wallonne (PPLW). " Notre objectif est que, après la crise, ce travail se transforme de manière structurelle pour éviter que chacun rentre dans ses pénates et en revenir à un service en deçà des attentes des citoyens ", explique Christie Morreale.

Les points qui alimenteront la discussion

Pour ce qui concerne les patients et leur famille:

- mieux identifier les besoins de la population concernée;

- faciliter l'accès aux soins de première ligne et réduire le recours inapproprié à la deuxième, ce qui génère des économies;

- agir rapidement en amont plutôt que de laisser filer et compliquer la situation de santé de la personne et multiplier éventuellement les examens et les opérateurs;

- promouvoir et soutenir la santé, et mobiliser les ressources du patient et de sa famille.

Pour ce qui concerne les professionnels:

- soutenir les professionnels de terrain, en ayant une meilleure connaissance des ressources locales et en maillant davantage;

- renforcer la concertation autour du patient, car la communication et le partage d'informations au sein de la première ligne et avec les deuxième et troisième lignes sont importants;

- promouvoir le travail en réseau, faciliter la mutualisation des moyens et garantir l'accessibilité et la continuité des soins pour l'ensemble de la population.

" C'est le travail que j'espère mener à partir de la rentrée ", conclut la ministre.

La Région ne peut se focaliser que sur certains aspects organisationnels de la première ligne. Elle n'intervient pas, par exemple, sur le financement des soins de santé. La tenue des Assises de la première ligne permettront néanmoins de tirer les grandes lignes de la réorganisation de la première ligne, aussi bien au niveau des collaborations entre les soignants et des structures de concertation entre elles que pour la définition des territoires de soins. Ce qui laisse entrevoir un découpage de la Wallonie en zones de soins à l'instar de ce qui est réalisé en Flandre depuis quelques années et qui est promu notamment par le GBO.Les Assises de la première ligne seront notamment alimentées par la note de réflexion de la Plateforme de première ligne wallonne (PPLW). " Notre objectif est que, après la crise, ce travail se transforme de manière structurelle pour éviter que chacun rentre dans ses pénates et en revenir à un service en deçà des attentes des citoyens ", explique Christie Morreale.Pour ce qui concerne les patients et leur famille:- mieux identifier les besoins de la population concernée; - faciliter l'accès aux soins de première ligne et réduire le recours inapproprié à la deuxième, ce qui génère des économies;- agir rapidement en amont plutôt que de laisser filer et compliquer la situation de santé de la personne et multiplier éventuellement les examens et les opérateurs;- promouvoir et soutenir la santé, et mobiliser les ressources du patient et de sa famille.Pour ce qui concerne les professionnels:- soutenir les professionnels de terrain, en ayant une meilleure connaissance des ressources locales et en maillant davantage;- renforcer la concertation autour du patient, car la communication et le partage d'informations au sein de la première ligne et avec les deuxième et troisième lignes sont importants;- promouvoir le travail en réseau, faciliter la mutualisation des moyens et garantir l'accessibilité et la continuité des soins pour l'ensemble de la population." C'est le travail que j'espère mener à partir de la rentrée ", conclut la ministre.