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"Nous plaidons au contraire pour que l'on puisse prouver de différentes manières que l'on n'est pas contagieux et donc pour rendre les tests le plus accessible possible", a-t-il ajouté, en réponse aux nombreux parlementaires qui l'interrogeaient sur le sujet. Prochainement débattue au parlement fédéral, l'obligation vaccinale ne fait pas non plus consensus. "Tout le monde aimerait une réponse claire mais l'on se doit parfois d'être nuancé. Cette obligation vaccinale peut s'envisager sur le plan juridique - elle existe déjà pour certaines maladies ou pour certaines professions - mais il faut l'encadrer de balises, dans une perspective générale de moyen et de long terme", a rappelé Patrick Charlier. "Quand on parle d'obligation vaccinale, on parle de droit à la santé, qui fait partie des droits fondamentaux. Ça implique un droit individuel de refuser, par exemple, certains traitements mais aussi que chacun puisse avoir accès à des soins de qualité. Or, si 25 ou 50% des lits d'hôpitaux sont occupés par des patients covid, ce droit n'est plus garanti", a-t-il encore souligné. "On est dans ce paradoxe-là, ce qui justifie qu'on arrive à un avis nuancé et complexe", a conclu le directeur d'Unia.D'après Belga