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"La réinjection d'une poche de sang en sport n'a pas de finalité thérapeutique selon moi. Elle est destinée à augmenter les charges d'entraînement et le rendement physique, pas à soigner le sportif", a affirmé Fernando Gutierrez Ortega, directeur du centre de médecine du sport en Espagne.Celui-ci avait soutenu qu'il avait protégé par des autotransfusions l'intégrité physique de sportifs de haut niveau en rétablissant leur niveau normal d'hématocrite."Les risques que comporte une autotransfusion dans ce cas de figure sont beaucoup plus élevés que les bénéfices qu'elle comporte", a déclaré l'expert, faisant référence aux possibilités de thrombose (caillots de sang) et de risques cardiovasculaires liés à une augmentation de la viscosité du sang due à une autotransfusion."Un sportif à qui l'on détecte un hématocrite bas doit à mon sens être mis au repos et traité avec des méthodes licites comme un traitement à base de fer ou d'acide folique", a déclaré Gutierrez.Enfin, Fernando Gutierrez Ortega a estimé qu'à son sens, le sang pouvait "être considéré comme un médicament" dans la mesure où il pouvait avoir une fonction physiologique de guérison.Ce détail a son importance, puisque certains juristes estiment que pour parler de délit contre la santé publique il faut au préalable qu'il y ait eu utilisation d'un médicament.Belga