...

Tous ont exposé leurs positions respectives en long et en large, et ont échangé des discussions animées avec le public dans la salle, faisant apparaître clairement leurs idéologies, visions et approches différentes. Ce qui, au final, n'était pas moins que le but recherché.Les débats permettent de poser des choix éclairés. Ils aident également à dissiper les malentendus qui persistent encore comme, par exemple, celui qui voudrait que " seuls peuvent voter ceux qui sont syndiqués ". Ce qui est archi faux : tout médecin agréé peut voter, il n'est pas nécessaire d'être membre d'un syndicat.Vous avez donc le " foutu " devoir d'apporter votre voix (numérique) au scrutin à partir du 6 juin (et jusqu'au 26).À noter que cette association de médecins est quasi la seule à avoir organisé une soirée-débat. La thématique ne fait visiblement pas vibrer la base, ni les conseils d'administration (de cercles). C'est pour le moins hallucinant : avec le gouvernement et les mutuelles, c'est un budget de pas moins d'un milliard d'euros que les syndicats de médecins gèrent. Les décisions au sein de la médico-mut et des autres instances peuvent avoir un impact sur les autres prestataires de soins de santé, ainsi que sur d'autres secteurs de l'assurance maladie. Last but not least, ce ne sont pas moins que vos intérêts professionnels que les syndicats médicaux défendent ainsi. Pour y arriver, ils font appel à des dizaines de bénévoles. Des médecins qui, sans grandes indemnités compensatoires, planchent sur des dossiers et siègent dans des conseils et autres comités, le plus souvent au détriment non seulement de leur propre pratique professionnelle (et donc de leurs revenus), mais aussi de leur vie privée.Il est essentiel que les syndicats soient les plus représentatifs possibles pour pouvoir disposer d'une forte capacité d'action. Cette représentativité, ils ne l'acquerront que si un grand nombre de médecins participent au scrutin. En d'autres termes, il vous faut apporter votre 'foutue' voix entre le 6 et le 26 juin. Faites-le. Sans hésiter.