Noam Pondé et Matteo Lambertini, tous deux chercheurs à l'Institut Jules Bordet, ont chacun reçu un Merit Award de la Conquer Cancer Foundation of the American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour leurs travaux singuliers dans le domaine de la recherche sur le cancer du sein. Respectivement, une étude de la cardio-toxicité du T-DM1 (thérapie ciblée) et d'autre part, une étude sur la grossesse des patientes qui ont été atteintes du cancer du sein HER2+.

Au sein de l'APT/CTSU (Academic Promoting Team & Clinical Trials Support Unit) de l'Institut Jules Bordet, les données de plus de 8.000 patients atteints de cancer sont analysées dans un cadre précis de recherche avec des règles impliquant l'accord des patients. " C'est grâce à cette importante base de données que ces deux chercheurs ont développé deux études qui permettent de mieux comprendre les traitements par thérapie ciblée et leurs effets secondaires sur les patients. "

T-DM1 et risques cardiaques

L'étude de Noam Pondé porte sur les patients atteints de cancer du sein de type HER2+ (15-20% de tous les cas du cancer du sein) au stade métastatique. Elle tend à démontrer si le T-DM1 a des conséquences sur le système cardiaque. Sur base d'une banque de données précise de 1.961 patients, Noam Pondé a déterminé que le traitement par T-DM1 n'entraînait pas de risques cardiaques. " Cette étude est la plus importante et la plus exhaustive réalisée sur le sujet à ce jour ", selon l'Institut Bordet.

Le projet de recherche porté par Matteo Lambertini est centré spécifiquement sur 92 patientes autour de 40 ans qui ont un historique de cancer du sein de type HER2+, qui ont été traitées par le Trastuzumab et/ou le Lapatinib (deux agents thérapeutiques qui ciblent les récepteurs des cellules cancéreuses de type HER2+) par le passé et qui ont développé une grossesse pendant ou après leurs traitements. " D'une part, l'administration du traitement par le passé n'a pas entraîné de complications lors de la grossesse, ni pour la mère ni pour l'enfant. D'autre part, 5 patientes ont entamé une grossesse non planifiée alors qu'elles prenaient le traitement avec Trastuzumab et/ou le Lapatinib. La prise de celui-ci durant le premier trimestre de la grossesse n'a pas entraîné de complications. Cette dernière conclusion est toutefois mise en lumière avec réserves, compte tenu du nombre réduit de patientes étudiées. "

Info : www.conquercancerfoundation.org

Noam Pondé et Matteo Lambertini, tous deux chercheurs à l'Institut Jules Bordet, ont chacun reçu un Merit Award de la Conquer Cancer Foundation of the American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour leurs travaux singuliers dans le domaine de la recherche sur le cancer du sein. Respectivement, une étude de la cardio-toxicité du T-DM1 (thérapie ciblée) et d'autre part, une étude sur la grossesse des patientes qui ont été atteintes du cancer du sein HER2+.Au sein de l'APT/CTSU (Academic Promoting Team & Clinical Trials Support Unit) de l'Institut Jules Bordet, les données de plus de 8.000 patients atteints de cancer sont analysées dans un cadre précis de recherche avec des règles impliquant l'accord des patients. " C'est grâce à cette importante base de données que ces deux chercheurs ont développé deux études qui permettent de mieux comprendre les traitements par thérapie ciblée et leurs effets secondaires sur les patients. "L'étude de Noam Pondé porte sur les patients atteints de cancer du sein de type HER2+ (15-20% de tous les cas du cancer du sein) au stade métastatique. Elle tend à démontrer si le T-DM1 a des conséquences sur le système cardiaque. Sur base d'une banque de données précise de 1.961 patients, Noam Pondé a déterminé que le traitement par T-DM1 n'entraînait pas de risques cardiaques. " Cette étude est la plus importante et la plus exhaustive réalisée sur le sujet à ce jour ", selon l'Institut Bordet.Le projet de recherche porté par Matteo Lambertini est centré spécifiquement sur 92 patientes autour de 40 ans qui ont un historique de cancer du sein de type HER2+, qui ont été traitées par le Trastuzumab et/ou le Lapatinib (deux agents thérapeutiques qui ciblent les récepteurs des cellules cancéreuses de type HER2+) par le passé et qui ont développé une grossesse pendant ou après leurs traitements. " D'une part, l'administration du traitement par le passé n'a pas entraîné de complications lors de la grossesse, ni pour la mère ni pour l'enfant. D'autre part, 5 patientes ont entamé une grossesse non planifiée alors qu'elles prenaient le traitement avec Trastuzumab et/ou le Lapatinib. La prise de celui-ci durant le premier trimestre de la grossesse n'a pas entraîné de complications. Cette dernière conclusion est toutefois mise en lumière avec réserves, compte tenu du nombre réduit de patientes étudiées. "Info : www.conquercancerfoundation.org