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L'objectif de cette équipe, composée d'un infirmier spécialisé, deux ambulanciers de la Croix-Rouge et un médecin, est de renforcer la couverture des situations d'urgence en allant au-delà des compétences des ambulances 112, tout en allégeant la charge du SMUR.En cas d'appel au 112, et en fonction des explications de l'appelant, trois possibilités seront désormais envisagées par les services de secours : l'envoi d'une ambulance pour les cas les moins graves, l'intervention du SMUR pour les situations les plus graves, ou le départ du PIT pour les cas intermédiaires."Grâce à la participation d'un infirmier spécialisé en soins d'urgence ou soins intensifs, le PIT apporte une réelle plus-value à la qualité des soins aux patients", se félicite Xavier Malfroot, chef infirmier des urgences à Saint-Anne Saint-Remi. "On réduit ainsi le temps nécessaire pour avoir une personne à même de réaliser des interventions proches de celles des médecins, qu'il s'agisse d'AVC, de traumatologie, de réanimation avancée, voire d'accouchement. Le panel est très vaste."Le véhicule qui servira aux deux partenaires anderlechtois est équipé des dernières technologies en matière d'intervention, dont un système permettant au médecin de guider à distance l'infirmier. Celui-ci pourra ainsi administrer une trentaine de traitements d'urgence.L'ambulance sera basée dans l'un des deux hôpitaux et changera de lieu toutes les deux semaines. Elle permettra de combler un manque dans la zone de Bruxelles-Ouest. Toutefois, son terrain d'action sera vraisemblablement bien plus large. "On ira probablement jusqu'au Brabant flamand, en fonction des besoins", prédit M. Malfroot.La Belgique compte actuellement une centaine de PIT, mais peu à Bruxelles. Leur nombre devrait néanmoins augmenter prochainement, prédit le chef infirmier. "Ce n'était qu'un projet-pilote depuis 17 ans, mais un arrêté royal définit désormais le cadre. C'est donc une nouvelle aventure qui débute, avec de réelles bases."