L'Ordre des médecins déplore dans un avis récent la mise au chômage technique de jeunes confrères en raison du fait que les pathologies non-urgentes ne sont plus traitées dans les hôpitaux. Ceci " va à l'encontre de la tradition hippocratique du respect mutuel entre médecins en formation et maître de stage ".
Alerté par le Vaso (Vlaamse Vereniging van Arts-Specialisten-in-Opleiding - Association flamande des médecins spécialistes en formation), l'Ordre constate que certaines formateurs obligeraient leurs jeunes assistants à prendre congé ou les pousseraient au chômage technique. La raison : le covid-19. Certaines pathologies non-urgentes ne sont plus traitées. Donc, on n'a plus besoin de cette main-d'oeuvre.
" Cette attitude va totalement à l'encontre de la tradition hippocratique du respect mutuel entre médecins en formation et maître de stage. Elle est en porte-à-faux avec les principes déontologiques tels que mentionnés à l'article 11 (confraternité) et 34 (l'intérêt de la société prime sur les intérêts financiers) ", rappelle le Conseil national de l'Ordre des médecins. " Il serait également immoral, en cette période où l'on risque un manque de personnel médical formé, de ne pas donner suite à l'appel de mains aidantes sur le terrain pour des raisons financières. "
Les médecins en formation menacés de la sorte sont encouragés à le faire savoir à leur Conseil provincial qui prendra des mesures.
Alerté par le Vaso (Vlaamse Vereniging van Arts-Specialisten-in-Opleiding - Association flamande des médecins spécialistes en formation), l'Ordre constate que certaines formateurs obligeraient leurs jeunes assistants à prendre congé ou les pousseraient au chômage technique. La raison : le covid-19. Certaines pathologies non-urgentes ne sont plus traitées. Donc, on n'a plus besoin de cette main-d'oeuvre." Cette attitude va totalement à l'encontre de la tradition hippocratique du respect mutuel entre médecins en formation et maître de stage. Elle est en porte-à-faux avec les principes déontologiques tels que mentionnés à l'article 11 (confraternité) et 34 (l'intérêt de la société prime sur les intérêts financiers) ", rappelle le Conseil national de l'Ordre des médecins. " Il serait également immoral, en cette période où l'on risque un manque de personnel médical formé, de ne pas donner suite à l'appel de mains aidantes sur le terrain pour des raisons financières. "Les médecins en formation menacés de la sorte sont encouragés à le faire savoir à leur Conseil provincial qui prendra des mesures.