L'expérience fut un succès. À tel point qu'elle sera renouvelée, dans le courant du mois de septembre, avec "plus d'une demi-douzaine d'hôpitaux". Foster & Little et Report'in se sont lancé le défi d'accroître la qualité des soins, la prise en charge des patients, de manière originale : en plaçant les chirurgiens dans un simulateur de vol.

À l'origine de cette idée, un constat. "La qualité des hôpitaux est excellente, souligne Jean-Louis Festeraerts, directeur de Foster & Little, mais des choses peuvent encore être améliorées. Comme plusieurs études le prouvent, les accidents, en règle générale, ne viennent pas d'erreurs techniques mais bien humaines."

Dans le viseur de la société, les check-lists, parfois mal remplies, et la communication défaillante. "Une check-list bien remplie rend le risque d'accident quasiment nul, ajoute-t-il. S'il n'y a pas d'accident pendant une longue période dans un bloc opératoire, la routine peut s'installer et l'attention diminuer. En outre, certaines personnes veulent parfois attirer l'attention du chirurgien sur un problème mais ne le font finalement pas. " Deux raisons expliquent cette attitude : la peur de froisser son supérieur hiérarchique en le contredisant et l'ignorance des bonnes méthodes de communication.

Une influence sur les comportements

Dans les avions, la situation est différente, puisque le personnel naviguant "met sa vie en jeu, en plus de celle des 260 passagers". Une check-list soigneusement complétée et une communication parfaite sont, de ce fait, primordiales. "C'est pour cette raison que l'on emmène les chirurgiens dans les simulateurs auxquels sont confrontés les pilotes, poursuit Jean-Louis Festeraerts. On les met face à l'enjeu de bien gérer une check-list et de communiquer parfaitement, ce qui provoque chez eux un déclic. Ils transposent ce qu'ils ont vécu dans le simulateur au sein du bloc opératoire, où les comportements sont, paraît-il, changés."

Cette formation est, pour le moment, spécifique au monde médical. Et elle porte ses fruits. Les complications postopératoires, par exemple, diminuent grandement. "De 50 à 60%, pour être précis. Nous ne pouvons que nous réjouir d'avoir initié cette démarche ", conclut le directeur de Foster & Little.

L'expérience fut un succès. À tel point qu'elle sera renouvelée, dans le courant du mois de septembre, avec "plus d'une demi-douzaine d'hôpitaux". Foster & Little et Report'in se sont lancé le défi d'accroître la qualité des soins, la prise en charge des patients, de manière originale : en plaçant les chirurgiens dans un simulateur de vol.À l'origine de cette idée, un constat. "La qualité des hôpitaux est excellente, souligne Jean-Louis Festeraerts, directeur de Foster & Little, mais des choses peuvent encore être améliorées. Comme plusieurs études le prouvent, les accidents, en règle générale, ne viennent pas d'erreurs techniques mais bien humaines." Dans le viseur de la société, les check-lists, parfois mal remplies, et la communication défaillante. "Une check-list bien remplie rend le risque d'accident quasiment nul, ajoute-t-il. S'il n'y a pas d'accident pendant une longue période dans un bloc opératoire, la routine peut s'installer et l'attention diminuer. En outre, certaines personnes veulent parfois attirer l'attention du chirurgien sur un problème mais ne le font finalement pas. " Deux raisons expliquent cette attitude : la peur de froisser son supérieur hiérarchique en le contredisant et l'ignorance des bonnes méthodes de communication.Dans les avions, la situation est différente, puisque le personnel naviguant "met sa vie en jeu, en plus de celle des 260 passagers". Une check-list soigneusement complétée et une communication parfaite sont, de ce fait, primordiales. "C'est pour cette raison que l'on emmène les chirurgiens dans les simulateurs auxquels sont confrontés les pilotes, poursuit Jean-Louis Festeraerts. On les met face à l'enjeu de bien gérer une check-list et de communiquer parfaitement, ce qui provoque chez eux un déclic. Ils transposent ce qu'ils ont vécu dans le simulateur au sein du bloc opératoire, où les comportements sont, paraît-il, changés." Cette formation est, pour le moment, spécifique au monde médical. Et elle porte ses fruits. Les complications postopératoires, par exemple, diminuent grandement. "De 50 à 60%, pour être précis. Nous ne pouvons que nous réjouir d'avoir initié cette démarche ", conclut le directeur de Foster & Little.