...

Si cette technique peut se faire chez des humains, elle rendrait le don d'organe obsolète. Dans ce cas, les patients actuellement en attente d'un rein de donneur pourraient en principe recevoir de nouveaux organes dérivés de leurs propres cellules. Un progrès majeur si l'on sait que rien qu'aux Etats-Unis, quelque 100 000 patients sont en attente d'une greffe rénale, tandis que 400 000 individus vivent avec une insuffisance rénale terminale exigeant une hémodialyse. Les résultats de la recherche précitée ouvrent l'espoir d'une alternative à la greffe classique d'organe et d'une solution qui supprimerait la morbidité liée à l'immunosuppression. (référence : Song JJ et al. Nature Medicine. 2013;doi:10.1038/nm.3154)