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On trouve le gène RANKL en grande quantité chez les jeunes femmes souffrant d'un cancer du sein. Les scientifiques estiment donc que ce gène joue un grand rôle dans la prolifération du cancer. "Si nous rassemblons toutes nos informations, il semble intéressant d'adapter le traitement des jeunes patientes et de s'attaquer spécifiquement à ce gène", souligne-t-il.Le docteur Hatem Azim, chercheur et oncologue à l'institut Jules Bordet à Bruxelles, a étudié avec ses collègues les dossiers de près de 3.500 patientes atteintes d'un cancer du sein. Selon leurs observations, le cancer du sein chez les femmes de moins de 45 ans est spécial, car la maladie chez elle est liée à des tumeurs agressives. Ces jeunes patientes courent également plus de risques de rechute.Le docteur Azim prévoit une étude clinique où les jeunes patientes recevraient, une semaine avant leur opération, deux injections destinées à neutraliser ce gène. L'objectif est de regarder quel effet cela aurait sur la tumeur et les métastases. Les études devraient commencer cette année dans trois centres belges."Cela peut mener à une meilleure thérapie, plus personnelle, pour ces jeunes femmes", conclut le chercheur.