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Celles-ci ont exprimé leur perplexité par rapport à la position de Maggie De Block selon qui "il est indispensable que l'implémentation éventuelle des actions de ce plan soit réalisée en concertation avec les entités fédérées (...) dans le cadre de la Conférence interministérielle de la Santé publique", a-t-elle répondu à une question parlementaire du député Ecolo Benoît Hellings."Si la prévention relève bien des entités fédérées, il est de sa responsabilité et de celle de son administration de piloter le Plan. C'est à la ministre fédérale de la Santé d'organiser la coordination du Plan avec les acteurs de terrain. Le fédéral s'était aussi engagé à mettre en place un monitoring du Plan à travers l'engagement d'un coordinateur général. On attend toujours...", se sont indignées les associations qui attendent toujours également la mise en place du Conseil national des personnes séropositives.Ex Aequo, SidAids Migrants et la Plate-forme Prévention Sida déplorent également l'avis de Maggie De Block sur la démédicalisation du dépistage, pour qui cela relève des compétences des autorités fédérées."Le dépistage est encore aujourd'hui en Belgique un acte médical qui nécessite la présence d'un médecin. Pour l'heure il s'agit donc encore d'une compétence fédérale. C'est à elle de prendre l'initiative pour changer le cadre légal et permettre d'aller dans la direction d'un dépistage délocalisé et démédicalisé, comme le valide le Plan", rappelle encore Ex Aequo.Le Plan interfédéral de lutte contre le Sida présenté en octobre 2013 a pour objectif (re)faire du combat contre le VIH/Sida une priorité nationale, en rassemblant autour du pouvoir fédéral les entités fédérées.L'an dernier, 1.115 nouvelles contaminations ont été comptabilisés, selon les dernières données de l'institut scientifique de Santé publique (ISP).