...

Le rapport constate qu'en 2007, le taux de couverture par mammotests (dépistage organisé) n'était que de 9,1% en Wallonie et de 9,6% à Bruxelles contre 44% en Flandre, selon des chiffres fournis par l'agence Intermutualiste. Cependant, ce retard est partiellement compensé par une meilleure couverture par mammographies diagnostiques, c'est-à-dire de type individuel, qui atteint 47% en Wallonie et 44% à Bruxelles pour 21% en Flandre. La couverture totale pour le dépistage du cancer du sein était donc, en 2007, de 65% en Flandre, 56% en Wallonie et 54% à Bruxelles.Ces chiffres demeurent néanmoins insuffisants. Pour réduire la mortalité liée au cancer du sein, le taux de participation doit atteindre un seuil minimum fixé à 70%.Le rapport souligne également qu'"en comparaison avec les autres pays européens, l'incidence du cancer du sein chez la femme (...) en Belgique est la plus élevée" avec un taux standardisé de 106,2 cas par 100.000 personnes en 2010. Le cancer du sein représentait ainsi en 2010, 34,5% des nouveaux cas de cancer chez la femme en Région wallonne et 35% à Bruxelles.La FWB constate que les campagnes de communication sur le mammotest ont un impact limité sur les taux de participation. Pour y remédier, les auteurs du rapport proposent plusieurs solutions dans leurs conclusions. Ils évoquent le renforcement du rôle du médecin dans une politique de médecine préventive étant donné "le rôle majeur d'informateur et de conseiller du médecin généraliste vis-à-vis de ses patientes". Les contradictions, quant aux messages relatifs au cancer du sein et à son dépistage ont également un impact négatif, concluent les auteurs du rapport. Une information "objective, compréhensible et cohérente vis-à-vis des femmes et des professionnels de la santé" est donc préconisée.